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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 17:49

09/07/2013 • Protection sociale

Financement de la retraite La cotisation sociale sur la consommation

Il est urgent de rétablir l’équilibre financier d’ici 2020 pour éviter d’atteindre un déficit de 20, 6 milliards d’euros.

La CFE-CGC propose la création d’une cotisation sociale sur la consommation. Son rendement donne la possibilité à tous les salariés de bénéficier du système de retraite par répartition de manière juste et partagée. Elle permet de réduire le déficit en opérant un transfert d’une part des cotisations salariales et patronales vers une cotisation sociale sur la consommation. Il s’agirait d’augmenter de deux points les deux taux de TVA (normale et intermédiaire) pour un gain de 15,5 milliards d’euros par an. Le produit de cette hausse devra être fléché vers le financement de notre système de retraite, une affectation que ne permet pas la TVA classique...

La cotisation sociale sur la consommation aurait l’avantage d’améliorer aussi la compétitivité de nos entreprises en baissant le coût du travail et en impactant les produits importés, tout en augmentant le salaire net des salariés. Pour la CFE-CGC, il s’agit d’une logique gagnant-gagnant entre les salariés et les entreprises au service du collectif.

Cette solution de financement durable permettrait non seulement d’écarter la désindexation mais aussi les propositions du rapport Moreau qui font supporter à la classe moyenne la totalité de l’effort avec un risque certain d’appauvrissement, notamment pour les retraités.

La CFE-CGC préconise, en parallèle, un principe de retraite à la carte combinant l’âge et de la durée de cotisation afin de permettre à chacun de partir à un âge décent.

Il est de plus fondamental de redonner des perspectives aux jeunes : la CFE-CGC exige que la réforme prenne en compte les années d’études post-bac dans le calcul de la retraite.

La CFE-CGC est très attachée au système de retraite par répartition qui doit bénéficier à tous. Elle refuse d’opposer les catégories et les régimes pour pérenniser le système.



Dossier suivi par : Serge Lavagna
Secrétaire national CFE-CGC Protect
ion sociale
Tél : 06 80 15 83 98 - E-mail : serge.lavagna@cfecgc.fr

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 17:41

05/07/2013 •

Les objectifs du Gouvernement et les propositions de la CFE-­CGC pour :

1 - Parvenir à l’équilibre financier d’ici 2020 alors que si rien n’est fait le déficit sera de 20,6 milliards d’euros à cette date.

2 – Maintenir le système de retraite par répartition.

3 - Rendre ce système de retraite plus juste.

4 - Redonner confiance aux jeunes dans le système.

Lire la suite, en cliquant sur le lien :

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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 17:27
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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 16:32

Carole Couvert, présidente de la CFE-CGC, pendant la matinée introductive de la conférence sociale, a défendu devant le président de la République les propositions de la CFE-CGC. Trois ont été retenues.


Nous tenons à redonner des perspectives aux jeunes avec la prise en compte des années d'études post bac dans le calcul de la retraite. C'est un préalable pour la CFE-CGC à tout débat sur l'allongement de la durée de cotisation ou le report de l'âge légal de départ à la retraite.


Le président de la République dans son discours de synthèse a repris ses propos :


« Il y a deux options qui sont possibles et qui sont évoquées. Première option : augmenter l’âge légal de départ à la retraite, cela a été fait, c’était le principe de la réforme de 2010. J’ai considéré que cela revenait à pénaliser ceux qui ont commencé à travailler tôt. L’autre option, c’est de prolonger la durée de cotisation, c’est la mesure la plus juste, à condition de l’appliquer à tous, et à tous les régimes, et de tenir compte de la pénibilité des tâches, mais aussi d’un autre élément qui doit être dans la discussion, qui est l’allongement de la période des études et qui appellera nécessairement un effort contributif, calculé d’une manière différente d’aujourd’hui ».


Carole Couvert a ensuite porté un point s’adressant aux jeunes concernant le développement de l'apprentissage et l'alternance sur les cursus post bac.


Le président de la République nous a entendus et reprend dans son discours « 70 % des jeunes qui sortent d’une formation en alternance sont en emploi dans les six mois qui suivent. Six mois qui suivent ! Je rappelle que l’apprentissage ou l’enseignement professionnel n’est plus seulement limité au niveau 4 et 5, il peut aller jusqu’au BTS, à la licence professionnelle et même au diplôme d’ingénieur ».


Enfin, Carole Couvert a fortement défendu le serpent fiscal.


« Nos représentants CFE-CGC vont porter des propositions concrètes dans l'intérêt des salariés, des entreprises et des administrations afin d'être dans une logique gagnant-gagnant. Notre intérêt à tous est bien celui de la relance de la croissance et de l'emploi.
C’est pourquoi nous suggérons de porter la création d'un serpent fiscal européen pour harmoniser notamment l’impôt sur les sociétés, la fiscalité des brevets, l'impôt sur les revenus. Il s’agit de réduire les écarts de fiscalité entre les pays, d'arrêter la concurrence déloyale entre États membres de l'Union européenne et de mettre un terme aux délocalisations et au dumping social ».


Le président de la République a soutenu cette proposition :


« Troisième objectif, c’est de lutter contre le dumping social et contre la concurrence déloyale. À cet égard, il y a deux dispositions que nous devons faire adopter, c’est un salaire minimum dans chaque État membre…..De la même manière, notre objectif doit être d’organiser une harmonisation fiscale en Europe et de commencer par l’impôt sur les sociétés ».

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 16:21
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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 16:04

Une mesure innovante et astucieuse


L’idée est la suivante : il s’agit de financer la Sécurité sociale en remplaçant les cotisations patronales maladie par une nouvelle cotisation assise sur la consommation.

Toutes les rèponses à vos questions sur la TVA sociale (minute 3.42) :

- Qu'est ce que la TVA sociale ?

- Position de la CFE-CGC sur la TVA sociale

- Quel sera l'impact sur le prix ?

Pour mémoire : MAG CFE-CGC février 2012 (ci-dessous)

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 17:01

17/06/2013 •

La Commission pour l’avenir des retraites, dans son rapport remis le 14 juin au Premier ministre, propose des mesures de court et de long terme.

Pour le court terme, rétablir l’équilibre financier du système de retraite à l’horizon 2020 consiste pour l’essentiel à faire payer les retraités !

La commission suggère :

• D’une part, d’augmenter les impôts des retraités (hausse de la CSG, fiscalisation de la majoration pour enfants, suppression de l’abattement de 10 % sur les pensions). Elle invite ainsi le président de la République à revenir une fois de plus sur son engagement de ne pas accroitre la pression fiscale.

• D’autre part, de sous indexer pour une durée limitée les pensions, mesure faussement présentée comme transitoire, car il est bien évident que la diminution des pensions occasionnée ne sera jamais rattrapée, ni par les retraités actuels, ni par les retraités futurs. De plus, conformément à l’esprit du temps, la désindexation ne toucherait que les retraités assujettis à la CSG, qui se verraient ainsi appliquer une double peine.

S’agissant des mesures de long terme, la commission privilégie l’allongement de la durée de cotisation jusqu’à 44 ans pour s’adapter à l’allongement de l’espérance de vie, sans considération pour l’âge de plus en plus avancé auquel les jeunes accèdent à l’emploi, leur signifiant ainsi un départ à la retraite à 67 ans et plus ! La défiance des jeunes générations à l’égard de notre système de retraite ne pourra ainsi que se développer…

La CFE-CGC considère que seule une remise à plat du financement de notre protection sociale permettra de dégager les marges de manœuvre nécessaires à la pérennisation de notre système de retraite par répartition. Renonçant à toute avancée dans cette voie, le rapport Moreau n’a donc qu’un intérêt limité. La CFE-CGC demande la mise en place d'un vrai plan de relance de l'emploi pour sortir de la crise et augmenter les recettes.


Dossier suivi par : Serge LAVAGNA
Secrétaire national confédéral – Protection Sociale
Tél : 06 80 15
83 98 - E-mail : serge.lavagnad@cfecgc.fr

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 17:00

14/06/2013 •

L’ANI du 11 janvier 2013 a prévu l’ouverture d’une négociation sur la mise en place d’un CDI intérimaire par la branche du travail temporaire. Cette négociation, censée améliorer la sécurisation des parcours des salariés intérimaires, est notamment la contrepartie de la non surcotisation des contrats courts.

Dans « dialogue social », il y a dialogue. Une notion apparemment étrangère à la délégation patronale (PRISME) qui a oublié le fondement même de notre démocratie sociale, en bloquant toute discussion par des propositions inacceptables.

La CFE-CGC, forte de sa signature de l’accord du 11 janvier, a abordé cette négociation avec la volonté d’aboutir et la détermination de mieux sécuriser les parcours des salariés intérimaires, notamment ceux de l’encadrement.

Une intersyndicale, soudée et constructive, a permis aux organisations syndicales représentatives (OSR) de la branche de faire des propositions concrètes et précises. La CFE-CGC se bat, entre autres, pour que les salariés de l’encadrement aient une rémunération minimale fixée à 2 200 euros brut pendant la période d’intermission.

Le PRISME n’en a eu cure ! Non content de remettre aux OSR, après avoir reçu nos propositions, des projets d’accords de plus en plus précarisant pour les salariés de l’intérim, il a de plus estimé « qu’il n’avait aucune leçon à recevoir des organisations syndicales » ! Mais il se garde bien de rappeler que l’intérim bénéficie de plusieurs centaines de millions d’euros par an au titre du CICE et lui permettrait largement de faire des propositions qui sécurisent réellement les parcours professionnels des salariés intérimaires !

Dont acte ! En attendant, la CFE-CGC ne peut signer, en l’état, un texte qui représente une régression sociale sans précédent. Le CDI intérimaire proposé aujourd’hui par le patronat n’est qu’un cheval de Troie pour une déréglementation du droit du travail.

Le PRISME doit proposer un nouveau texte dans le courant de la semaine prochaine. Il ne reste plus, pour l’instant, qu’une seule séance de négociation prévue le 28 juin 2013. La CFE-CGC est décidée à continuer sur la voie de la négociation… à la condition que la délégation patronale retrouve le chemin de la raison !

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 16:58

13/06/2013 •

La CFE-CGC soutient le personnel d’Orange


France Télécom Orange doit faire face à une situation économique rude, dans le cadre d’une concurrence vive. L’entreprise est dans une phase délicate d’investissements qui mettent en jeu sa compétitivité. C’est dans ce contexte que se pose la question du maintien de Stéphane Richard au poste de PDG.

Les salariés et leurs représentants se souviennent que c’est Stéphane Richard qui a su ramener la sérénité dans une entreprise qui a connu bien des vicissitudes par le passé.

Le groupe a besoin d’un pilote au long cours : un changement brutal de direction aurait des conséquences préjudiciables pour France Télécom Orange. La CFE-CGC demande aux administrateurs de prendre toutes les mesures nécessaires à la stabilité de la gouvernance et à la pérennité de l’entreprise et de ses emplois.

Les personnels, notamment ceux de l’encadrement, ont renouvelé leur soutien à leur PDG : la CFE-CGC est à leurs côtés pour les accompagner dans leur investissement à poursuivre et optimiser l’activi
té du groupe.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 16:48

12/06/2013 • Emploi


La mise en place d’un cadre sécurisé et une organisation de la profession offrent des garanties concrètes aux salariés portés. C’est un pas vers la sécurisation d’une forme d’emploi certes atypique, mais qui correspond aujourd’hui à un besoin économique de souplesse.

Ces garanties, obtenues pour la plupart par la CFE-CGC lors de la négociation de l’accord de 2010, deviennent ainsi péren
nes :

  • Un statut exclusivement réservé aux cadres ! Les spécificités du portage correspondent en effet à des problématiques liées à la population représentées par la CFE-CGC (autonomie, qualification, responsabilité…).

  • Une rémunération minimale fixée à 2 900 euros brut pour un emploi à plein temps, hors l’indemnité d’apport d’affaires fixée à 5 %.

  • Un forfait jours adapté aux salariés portés :

- Un forfait jours plafonné à 218 jours par an.
- Un dépassement possible, à la demande du salarié porté, de 5 jours maximum.
- La rémunération de chaque journée supplémentaire majorée à 5
0 %.

  • La mise en place d’agences spécialisées en portage salarial. La CFE-CGC a toujours préconisé une filialisation de l’activité de portage pour les entreprises d’intérim afin de garantir l’étanchéité des activités.


Il ne reste plus maintenant qu’aux partenaires sociaux à se remettre autour de la table des négociations afin de construire ensemble une convention collective à la hauteur des enjeux de la profession. La CFE-CGC répondra présente et sera un acteur moteur pour la sécurisation de ces emplois à forte valeur ajouté
e !

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Présentation

  • : Le blog de cfecgc.urssafnordpasdecalais
  • : (2ème blog, voir rubrique liens utiles : http://cfecgc.urssafnordpasdecalais.over-blog.com)
  • Contact

Présentation de livres

Le stress des cadres, Bernard Salengro

Cet ouvrage propose des témoignages suivis d'explications et d'analyses donnant des clés pour la compréhension et la prévention des pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises. Les professionnels et membres d'encadrement sont d'autant plus concernés qu'ils sont les plus touchés.  Les entreprises sortiront gagnantes d'une prise en compte de ce phénomène à sa juste réalité en ne pratiquant plus le déni.

Le management par la manipulation mentale
, Bernard Salengro, L'Harmattan, 2006

Bernard Salengro met dans son second ouvrage, l'accent sur des situations vécues comme des manipulations. Par leur sincérité et l'analyse que Bernard Salengro a pu en faire à la lumière des derniers travaux de psychologie, les témoignages poignants publiés dans cet ouvrage donnent de précieuses clés pour la compréhension et la prévention de pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises.

Journal d'un médecin du travail,
 Dorothée Ramaut, édition Le Cherche midi, 2006

Présentation de l'éditeur :
Un adage affirme : " le travail c'est la santé ".  
Réalité ? Peut-être pas. Il s'agit même pour certains d'une véritable torture morale. Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut pendant six ans est un témoignage unique de la détresse et la souffrance psychologique des salariés d'une grande surface. Elle y dénonce un harcèlement " stratégique " et systématique appliqué à l'ensemble de la hiérarchie. Le docteur Ramaut est le premier médecin du travail à rompre le silence trop longtemps gardé sur ces méthodes " contraires aux droits de l'homme ".

Stupeur et tremblements
, d'Amélie Nothomb (roman), Le Livre de poche, 2001

Employée comme interprète au sein d'une entreprise japonaise, l'héroïne se retrouve, après plusieurs incidents, rétrogradée au simple rang de "nettoyeuse de chiottes". Description d'un monde du travail très particulier...

Harcèlement moral dans la vie professionnelle, 
 Marie-France Hirigoyen, Pocket, 2002

Le harcèlement moral au travail est une des violences les plus destructrices qui soient. Le succès du premier ouvrage de Marie-France Hirigoyen, paru en 1998, démontre que chacun d'entre nous est un pour l'acteur ou le témoin de ce phénomène social dont on ignorait jusque-là l'ampleur. Depuis, les témoignages se sont accumulés, de multiples affaires ont éclaté, dans le public ou le privé, un débat permanent s'est instauré dans les médias entre psychologues, chefs d'entreprise, syndicalistes, parties prenantes de ce fléau ordinaire. Riche de quatre années d'expériences et de réflexions nouvelles, Marie-France Hirigoyen, dans ce second ouvrage paru sous le titre original "Malaise dans le travail, harcèlement moral - Démêler le vrai du faux", affine son analyse, poursuit son combat, afin de mieux comprendre et prévenir.

Le harcèlement moral au travail,
 Philippe Ravisy, édition Dalloz-Sirey

Face noire du monde du travail, ce mal n'épargne personne : cadres, employés, fonctionnaires...
De silences en sous-entendus, de brimades en vexations, de déstabilisations en humiliations, le harcèlement s'installe. Aller au travail devient un enfer. La dépression succède à l'incompréhension. Le législateur est heureusement intervenu pour combattre ce fléau avec la mise en place d'un " dispositif anti-harcèlement " : d'un côté, la loi interdit, sanctionne et prévient ; de l'autre, elle protège et facilite la preuve.
L'apport des toutes dernières décisions de justice est aussi essentiel pour déterminer et mettre en cause les responsabilités de chacun, en particulier celle de l'employeur. Philippe Ravisy, l'un des tous premiers avocats à s'être préoccupé du sort des victimes, explique dans ce livre comment faire pour s'en sortir et obtenir réparation. Précis, complet, accessible à tous, il permet de trouver sa solution et de la mettre en œuvre.
 
La persécution au travail, de Heinz Leymann

Ce livre - best-seller en Allemagne et dans les pays nordiques, publié une première fois en France sous le titre « Mobbing » révèle l'étendue d'un vaste fléau. De nombreux salariés sont, sans raison valable, victimes de leurs collègues, de leurs supérieurs hiérarchiques, parfois même de leurs subordonnés coalisés contre eux: on les harcèle, on les met en quarantaine, on les humilie, on tente de les briser par tous les moyens. 
Comment identifier la persécution professionnelle? Comment la combattre? Quels sont les recours dont dispose le salarié? En répondant à ces questions, H. Leymann en appelle à la constitution concrète d'une véritable éthique professionnelle. 

L'open space m'a tuer,  Alexandre des Isnards et Thomas Zuber 
 
Le livre met en scène des tranches de vie en racontant le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d'aujourd'hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. 
Les nouvelles méthodes de management sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l'ivresse des premiers mois s'éloignent de l'entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu'à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d'ôter le masque.

Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE 

Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire ! 

Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.  

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, 

blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.  

L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.  

L’AUTEUR 

Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en 

juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  

 

Osez le dialogue social dans l'entreprise

 

Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible ! 

Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés. 

Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ? 

Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?

Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?

Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ? 

En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises. 

La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social. 

Les rédacteurs : 

Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com). 

Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV. 

Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage. 

François Perrin, journaliste. 

Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités 

du Dialogue Social (RDS), depuis 2005. 

Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS. 

L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité. 

 

(source : www.cfecgc.org) 

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