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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:06

Cela fait maintenant plusieurs mois que la négociation sur la modernisation du dialogue social se déroule dans des conditions quelques peu surprenantes !

Parler de négociation est presque une injure tant le déroulement des différentes rencontres ne répond pas à cette définition.

Les positions de la CFE-CGC sont connues depuis le début et nos points durs ne relèvent pas de la posture mais de l’essence même du dialogue social.

Or à chaque séance, le patronat semble découvrir nos positions !

S' il est vrai, comme peut parfois l’exprimer le patronat dans les salons que le dialogue social est un facteur de progrès économique, alors le texte proposé n’est pas rédigé par des interlocuteurs de conviction!

Ceux qui rédigent ce texte sont en train de tuer le dialogue social dans l’entreprise, et plus généralement le syndicalisme.

Je ne braderai pas ce que je considère comme fondamental au bon fonctionnement de l’entreprise et à sa performance, un dialogue social de qualité qui cherche à concilier les intérêts de l’entreprise et de ses salariés.

Je rappelle que les points défendus par mon organisation sont clairs et incontournables :

- le maintien intégral du monopole de négociation et d’engagement pour les délégués syndicaux au nom de leurs organisations syndicales. C’est le fondement même de l’existence et de la légitimité des organisations syndicales,

- le maintien du CHSCT avec toutes ses prérogatives actuelles, la personnalité juridique (seule garantie permettant au CHSCT d'ester en justice) et obligatoire à partir de 300 salariés,

- le maintien de l’existant de nos heures de délégation en contrepartie de la simplification,

- la garantie du parcours de nos militant(e) s,

- l’augmentation du nombre d’administrateurs salariés pour faire évoluer la gouvernance.

Je ne céderai à aucune pression d’où qu’elle vienne et j’espère que le patronat va sortir de l’autisme dans lequel il est enfermé aujourd’hui. C’est à lui qu’appartient l’issue de cette discussion.

Carole Couvert

Dossier suivi par : Carole COUVERT – présidente CFE-CG

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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 18:04

Le dialogue social et le progrès économique sont-ils inconciliables?

La CFE-CGC ne le pense pas, mais la voie n'était pas encore trouvée en fin de séance hier.

Le patronat reste frileux et la CFE-CGC attentive à la sauvegarde des fondamentaux du dialogue social.

Comment imaginer qu'en si peu de temps, le dialogue social soit refondé et ses particularismes redéfinis en toute sécurité ?

Pour la CFE-CGC, l'enjeu est de taille. Il nous faut tout à la fois sauvegarder les instances liées aux conditions de travail et de sécurité et réaffirmer le poids des organisations syndicales tout en conservant les moyens des élus d'être des partenaires responsables, qualifiés et efficaces de l'entreprise tant pour l'avenir des emplois que pour le bien-être des salariés.

Quelques avancées, certes, ont vu le jour mais les demandes de la CFE-CGC sont loin d'être satisfaites et les concessions du patronat sont bien lentes !

Comment imaginer que la construction d'un conseil d'entreprise, puisse s'écrire sans précautions ? Une fusion d'instances n'est pas un jeu d'enfant. La CFE-CGC ne lâchera pas à l'aveuglette les paramètres au service d'un dialogue social de qualité et fera de nouvelles propositions pour améliorer le texte proposé et répondre à nos attentes.

Saura-t-on réconcilier sécurité et créativité, modernisation et progrès social ? La CFE-CGC poursuit cette négociation, dans une logique novatrice et dans le respect de ses élus.

Mais hier, la négociation ne pouvait aboutir. La CFE-CGC ne peut valider un texte fragile et déséquilibré qui mettrait en danger nos sections syndicales et notre représentativité.

Dossier suivi par : Marie-Françoise Leflon - Secrétaire générale (mariefrancoise.leflon @cfecgc.fr)

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 23:52

Syndicats et patronat vont-ils trouver un compromis sur le dialogue social?

"Les syndicats et le patronat vont chercher jeudi des voies de compromis pour arriver à un accord sur le dialogue social en entreprise, la phase finale d'une négociation ardue qui pourrait déboucher sur une "révolution": une instance unique de représentation du personnel.

Les organisations patronales (Medef, CGPME, UPA) et syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) se retrouvent dès 9h30 au Medef. Elles n'ont plus que deux jours pour conclure, un accord devant obtenir l'approbation de syndicats totalisant au moins 30% des voix. »….lire la suite

http://www.lepoint.fr/societe/syndicats-et-patronat-vont-ils-trouver-un-compromis-sur-le-dialogue-social-15-01-2015-1896691_23.php

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 23:47

Voici la newsletter CFE-CGC Le + syndical : http://www.cfecgc.org/publications/newsletter-le-plus-syndical/dernier-numero/

Retrouvez toute l'actualité CFE-CGC et la vie confédérale.

Bonne lecture,

Stéphanie Dubreucq et Stéphanie Forge
Chargées de communication et rédactrices en chef de la newsletter CFE-CGC

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 23:43
Intersyndicale du 13 janvier 2015
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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 23:41

La négociation sur la modernisation du dialogue social va entamer son dernier round.

Compte tenu des évènements de la semaine dernière, la CFE-CGC espère que le patronat saura entendre les nombreuses propositions que nous avons portées depuis le début de cette négociation afin de simplifier le dialogue social tout en refusant de le brader.

Toujours concrète, toujours imaginative, toujours volontaire, la CFE-CGC a porté de nombreuses propositions en faveur d’un dialogue social performant et de qualité utile à la compétitivité des entreprises etindispensable au bien être des salariés.

C’est pourquoi la CFE-CGC portera des revendications pour un vrai dialogue social fondé sur le partage loyal des informations, le respect des avis qui éclairent les décisions, l’attention plus grande à l’anticipation et la prévention.

Nous serons particulièrement vigilants sur le CHSCT, sa personnalité juridique, la pérennisation de ses missions et prérogatives, ses moyens et ses compétences.

La CFE-CGC est prête à simplifier mais refuse la baisse des moyens du droit syndical en entreprise.

Pour rendre aux entreprises un dialogue de qualité, la CFE-CGC porte haut et fort les fondements d’un parcours du militant reconnu à sa juste valeur.

Enfin, comment imaginer une véritable évolution des pratiques et de la gouvernance des entreprises sans renforcer en même temps la présence des administrateurs salariés dans la structure de tête ?

Pour la CFE-CGC un tel dialogue social serait enfin un véritable levier de performance des entreprises !

Simplifier, moderniser… oui … à condition de ne pas y perdre nos militants en cours de route et nos conditions de travail au passage …

Dossier suivi par : Marie-Françoise Leflon

Secrétaire générale (mariefrancoise.leflon @cfecgc.fr)

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 10:25

Dans la négociation actuelle, les partenaires sociaux parviendront-ils à faire cohabiter, simplification, modernisation du dialogue social et maintien des acquis sociaux concernant la santé et la sécurité des salariés ?

Au fil des ans, le CHSCT a réussi à devenir une instance de prévention qui met le travail au cœur des entreprises et à faire prendre en compte par les employeurs, la santé mentale des salariés.

Oui, le CHSCT a un droit d’alerte, un droit d’enquête qui lui permettent de faire des préconisations qui devraient être prises en considération par le chef d’entreprise dans le cadre de son obligation de résultats.

Oui, le CHSCT a un pouvoir indispensable, celui de demander des expertises lorsque l’employeur ne tient compte ni de son avis ni de ses conclusions…

La CFE-CGC est attachée à cette étape-clé de l’entreprise qui réfléchit sur l’organisation du travail et les conséquences des projets économiques sur les risques psychosociaux. La CFE-CGC défend ce lieu d’échange qui doit garder ses prérogatives et ses moyens de fonctionnement. Comment construire une politique de prévention si les entreprises ne se donnent pas les moyens de mettre en place un dialogue social efficace, anticipatif et sécurisant ?

De même, c’est le médecin du travail, ce professionnel en première ligne, qui écoute la souffrance au travail, à titre individuel, protège le salarié du danger et répercute ses alertes à titre collectif sur le CHSCT. Une simplification tous azimuts va le mettre encore plus en danger.

La négociation actuelle ignore les recommandations du rapport VERKINDT, fait régresser les bases des lois AUROUX et affaiblit le professionnalisme des membres du CHSCT.

La CFE-CGC espère que le Patronat redeviendra raisonnable et saura, dans son prochain texte, redonner aux conditions de travail et à la prévention, la place d’honneur fondamentale pour l’expression du dialogue social et le bien-être des salariés.

La CFE-CGC n’acceptera pas de brader les conditions de travail des salariés.

Dossier suivi par : Martine Keryer secrétaire nationale du secteur Santé au travail et Handicap Mel : martine.keryer@cfecgc.fr

Contact presse : Pierre JAN 06 32 05 69 02 – pierre.jan@cfecgc.fr

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9 janvier 2015 5 09 /01 /janvier /2015 16:02

Je suis Charlie »

Le Club de la Presse et les forces républicaines du Nord-Pas de Calais
(associations, organisations politiques et syndicales)
se joignent aux initiatives citoyennes, en soutien aux victimes de la tuerie de Charlie-Hebdo.
Ils refusent les atteintes à la liberté d'expression et toute tentative d'amalgame.

Ils appellent à une marche citoyenne, derrière une banderole unique, « Je suis Charlie »

samedi 10 janvier, à Lille

départ de la Porte de Paris, à 14h30.

Le cortège rejoindra la place de la République.

Ne laissons pas les ennemis de la liberté faire leur loi.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 19:07

Le monde du travail, ensemble, pour les libertés et la démocratie.

Les organisations syndicales françaises s’unissent et se joignent au mouvement citoyen et républicain pour exprimer leur émotion et leur indignation après l’attentat terroriste perpétré contre le journal Charlie Hebdo et face à tous les actes de violences et d’intolérance.

La Démocratie, la République, la Paix, les Libertés de pensée et d’expression sont des biens communs que nous sommes décidés à défendre face à tous les totalitarismes, aux discours haineux et aux tentatives de division et de stigmatisation.

Dans cet esprit et dans l’unité, les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et Solidaires appellent le monde du travail ainsi que tous les citoyennes et citoyens à se joindre à toutes les initiatives et manifestations organisées ce weekend partout en France dont la marche silencieuse à Paris ce dimanche 11 janvier à 15H00, Place de la République.

Fait à Paris, le 8 janvier 2015


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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 13:59

Aujourd'hui est un jour de deuil national, la CFE-CGC appelle chacune et chacun de ses sympathisants, adhérents et militants à respecter la minute de silence à midi afin de manifester notre soutien à nos collègues journalistes, dessinateurs et policiers qui ont été lâchement assassinés hier.

En s'attaquant à la liberté d'expression de la presse, les terroristes se sont attaqués à la liberté tout court.

C'est un acte lâche, barbare et ignoble.

Dès hier j'ai apporté, en votre nom à tous, notre soutien en envoyant un message à nos collègues journalistes et policiers avec une pensée particulière pour les familles des victimes.

Hier après-midi nous avons relayé les communiqués de presse de nos syndicats de journalistes et de la Police nationale.

J'ai fait le choix d'un message direct et du relais de la communication de nos syndicats car je refuse toute récupération de cet événement ignoble ! L'heure est au soutien, à l'unité et au recueillement !

La CFE-CGC est indépendante de tout parti politique. Notre rôle est de défendre et de faire entendre la voix et les propositions de nos collègues techniciens, agents de maîtrise, cadres, ingénieurs et agents des fonctions publiques. Notre rôle de militant(e) syndical(e) est de garder la tête froide quels que soient les événements. Nous devons être dans l'unité face à l'adversité.

Ce qui s'est passé hier doit nous amener à soutenir nos collègues journalistes et policiers afin qu'ils puissent exercer leur métier au quotidien en toute liberté et en toute sécurité.

En ce début d'année tragique, je formule donc en mon nom et au nom de toute l'équipe de la CFE-CGC, des vœux de solidarité, de respect de chacune et chacun, de liberté d'expression de la presse et de soutien à chacune et chacun de nos collègues exerçant un métier à risque ou mettant en danger sa vie au service du collectif et de la paix.

Il y aura un avant et un après cet attentat, mais aujourd'hui il est de notre devoir de continuer à défendre ce pour quoi nous nous battons chaque jour : la Liberté.

Carole Couvert
Présidente CFE-CGC

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Présentation

  • : Le blog de cfecgc.urssafnordpasdecalais
  • : (2ème blog, voir rubrique liens utiles : http://cfecgc.urssafnordpasdecalais.over-blog.com)
  • Contact

Présentation de livres

Le stress des cadres, Bernard Salengro

Cet ouvrage propose des témoignages suivis d'explications et d'analyses donnant des clés pour la compréhension et la prévention des pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises. Les professionnels et membres d'encadrement sont d'autant plus concernés qu'ils sont les plus touchés.  Les entreprises sortiront gagnantes d'une prise en compte de ce phénomène à sa juste réalité en ne pratiquant plus le déni.

Le management par la manipulation mentale
, Bernard Salengro, L'Harmattan, 2006

Bernard Salengro met dans son second ouvrage, l'accent sur des situations vécues comme des manipulations. Par leur sincérité et l'analyse que Bernard Salengro a pu en faire à la lumière des derniers travaux de psychologie, les témoignages poignants publiés dans cet ouvrage donnent de précieuses clés pour la compréhension et la prévention de pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises.

Journal d'un médecin du travail,
 Dorothée Ramaut, édition Le Cherche midi, 2006

Présentation de l'éditeur :
Un adage affirme : " le travail c'est la santé ".  
Réalité ? Peut-être pas. Il s'agit même pour certains d'une véritable torture morale. Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut pendant six ans est un témoignage unique de la détresse et la souffrance psychologique des salariés d'une grande surface. Elle y dénonce un harcèlement " stratégique " et systématique appliqué à l'ensemble de la hiérarchie. Le docteur Ramaut est le premier médecin du travail à rompre le silence trop longtemps gardé sur ces méthodes " contraires aux droits de l'homme ".

Stupeur et tremblements
, d'Amélie Nothomb (roman), Le Livre de poche, 2001

Employée comme interprète au sein d'une entreprise japonaise, l'héroïne se retrouve, après plusieurs incidents, rétrogradée au simple rang de "nettoyeuse de chiottes". Description d'un monde du travail très particulier...

Harcèlement moral dans la vie professionnelle, 
 Marie-France Hirigoyen, Pocket, 2002

Le harcèlement moral au travail est une des violences les plus destructrices qui soient. Le succès du premier ouvrage de Marie-France Hirigoyen, paru en 1998, démontre que chacun d'entre nous est un pour l'acteur ou le témoin de ce phénomène social dont on ignorait jusque-là l'ampleur. Depuis, les témoignages se sont accumulés, de multiples affaires ont éclaté, dans le public ou le privé, un débat permanent s'est instauré dans les médias entre psychologues, chefs d'entreprise, syndicalistes, parties prenantes de ce fléau ordinaire. Riche de quatre années d'expériences et de réflexions nouvelles, Marie-France Hirigoyen, dans ce second ouvrage paru sous le titre original "Malaise dans le travail, harcèlement moral - Démêler le vrai du faux", affine son analyse, poursuit son combat, afin de mieux comprendre et prévenir.

Le harcèlement moral au travail,
 Philippe Ravisy, édition Dalloz-Sirey

Face noire du monde du travail, ce mal n'épargne personne : cadres, employés, fonctionnaires...
De silences en sous-entendus, de brimades en vexations, de déstabilisations en humiliations, le harcèlement s'installe. Aller au travail devient un enfer. La dépression succède à l'incompréhension. Le législateur est heureusement intervenu pour combattre ce fléau avec la mise en place d'un " dispositif anti-harcèlement " : d'un côté, la loi interdit, sanctionne et prévient ; de l'autre, elle protège et facilite la preuve.
L'apport des toutes dernières décisions de justice est aussi essentiel pour déterminer et mettre en cause les responsabilités de chacun, en particulier celle de l'employeur. Philippe Ravisy, l'un des tous premiers avocats à s'être préoccupé du sort des victimes, explique dans ce livre comment faire pour s'en sortir et obtenir réparation. Précis, complet, accessible à tous, il permet de trouver sa solution et de la mettre en œuvre.
 
La persécution au travail, de Heinz Leymann

Ce livre - best-seller en Allemagne et dans les pays nordiques, publié une première fois en France sous le titre « Mobbing » révèle l'étendue d'un vaste fléau. De nombreux salariés sont, sans raison valable, victimes de leurs collègues, de leurs supérieurs hiérarchiques, parfois même de leurs subordonnés coalisés contre eux: on les harcèle, on les met en quarantaine, on les humilie, on tente de les briser par tous les moyens. 
Comment identifier la persécution professionnelle? Comment la combattre? Quels sont les recours dont dispose le salarié? En répondant à ces questions, H. Leymann en appelle à la constitution concrète d'une véritable éthique professionnelle. 

L'open space m'a tuer,  Alexandre des Isnards et Thomas Zuber 
 
Le livre met en scène des tranches de vie en racontant le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d'aujourd'hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. 
Les nouvelles méthodes de management sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l'ivresse des premiers mois s'éloignent de l'entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu'à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d'ôter le masque.

Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE 

Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire ! 

Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.  

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, 

blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.  

L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.  

L’AUTEUR 

Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en 

juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  

 

Osez le dialogue social dans l'entreprise

 

Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible ! 

Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés. 

Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ? 

Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?

Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?

Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ? 

En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises. 

La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social. 

Les rédacteurs : 

Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com). 

Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV. 

Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage. 

François Perrin, journaliste. 

Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités 

du Dialogue Social (RDS), depuis 2005. 

Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS. 

L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité. 

 

(source : www.cfecgc.org) 

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