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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 18:09
Regards économiques n°16
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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 11:59
CARSAT NORD PICARDIE
CARSAT NORD PICARDIE
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 17:20

Motifs de la manifestation :

Depuis plusieurs mois (8 à 9 dans certains cas), 7.000 nouveaux retraités des régions Nord Pas-de-Calais & Picardie n'ont toujours pas vu la couleur de leur pension. Pour pouvoir subsister, certains d'entre eux sont obligés d'aller aux Restos du cœur ou au Secours populaire. Ce désastre est dû principalement au fait que, depuis 2009, les salariés de la CARSAT Nord-Picardie ont vu leurs effectifs baisser de 11%.

Un rassemblement unitaire de plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques est donc prévu le mardi 10 mars 2015 pour exiger le paiement immédiat de toutes les pensions en attente.

Un rendez-vous à 10h30 est fixé devant le siège de la CARSAT Nord-Picardie, allée Vauban (en face de V2), 59650 Villeneuve-d’Ascq. »

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 12:07

Pour la CFE-CGC, l’énergie constitue un sujet clef pour renouveler le projet européen auprès de citoyens auxquels il faut assurer une énergie sûre et abordable pour les besoins de leur vie quotidienne et de l’activité économique. Elle salue donc la volonté que vient d’afficher Maros Sefcovic, Vice-Président de la Commission européenne, de relancer l’Union européenne de l’énergie.

Alors que Moscou continue d’utiliser l’arme gazière, la CFE-CGC souscrit aux enjeux mis en avant par la Commission : mettre en commun les ressources, connecter les réseaux, parler d’une seule voix, diversifier le mix et renforcer la sécurité d’approvisionnements... Mais l’exécutif européen doit désormais dépasser le stade de la déclaration d’intention : l’ambition affichée ne contribuera à relancer le projet européen que si elle s’ancre dans le réel.

C’est ainsi que la CFE-CGC défend le rôle central et stratégique que doivent jouer les grands réseaux énergétiques dans la construction de l’Europe de l’énergie. Coopérations renforcées, développement des interconnexions, intégration des énergies renouvelables à la maille européenne, gestion coordonnée des stockages stratégiques… les actions concrètes et ancrées dans la réalité industrielle du secteur ne manquent pas et la France y a un rôle majeur voire moteur à jouer.

Investissements industriels ou technologiques via une politique offensive de R&D et d’innovation… la CFE-CGC soutient la relance des investissements qui doit être au cœur d’une Europe de l’énergie ancrée dans le réel. Cette relance est essentielle à la sécurité et à la compétitivité énergétiques. Elle est au cœur de la renaissance industrielle de l’Europe avec le développement de filières industrielles et scientifiques pourvoyeuses d’emplois durables et qualifiés. Rediriger l’épargne citoyenne ou de long terme, réorienter la politique de rachat d’actifs de la BCE au profit des investissements bas carbone, mettre en place un prix du carbone adéquat… la Commission doit se saisir d’urgence des pistes pour financer ces investissements !

Pour réussir ce défi, la CFE-CGC considère que la Commission européenne doit d’urgence changer de logiciel et le mettre en cohérence avec ses ambitions. Elle doit réviser un logiciel vieux de 20 ans, celui d’un marché intérieur européen bâti sur la seule concurrence et les signaux de court-terme.

Favoriser les décisions de long terme dont a besoin le secteur énergétique, favoriser les coopérations industrielles et les contrats de long terme favorables aux investissements dans les infrastructures… la Commission gagnerait à y consacrer toute son énergie, au lieu de rechercher une illusoire européanisation du mix énergétique pour renforcer son propre pouvoir. C’est la condition de l’indispensable adhésion des citoyens européens !

Contact CFE-CGC :Alexandre Grillat

Secrétaire National - Développement Durable, Energies, RSE et Logement : alexandre.grillat@cfecgc.fr

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 12:06

La CFE-CGC se bat depuis des mois pour que les salariés continuent demain d'avoir accès à des représentants qui puissent défendre leurs intérêts au plus près du terrain.

Ainsi le CHSCT est la seule instance qui permet de mettre en place une politique de prévention de santé au travail au plus près des salariés. C'est une instance qui garantit que le capital humain que représentent les salariés de l'entreprise soit valorisé au même titre que les autres actifs de l'entreprise. L'objectif avec le maintien des CHSCT est d'être sur une logique préventive et non curative. Comment éviter que la santé des salariés soit détériorée sur le lieu de travail avec parfois des solutions simples et rapides à mettre en œuvre. Comment faire de la qualité de vie au travail une réalité pour davantage de salariés, y compris les techniciens, agents de maîtrise, cadres et ingénieurs comme nos collègues des fonctions publiques. Tel est le défi que relève les représentants de la CFE-CGC dans les CHSCT. Car des salariés plus heureux sur le lieu de travail sont aussi plus productifs pour l'entreprise ou l'administration.

C'est pour cela que la CFE-CGC se bat depuis des mois pour conserver les prérogatives des CHSCT !

De même, nous nous battons pour qu'un projet qui a des conséquences en matière d'emploi ou de conditions de travail fasse l'objet d'une double consultation du siège et de l'établissement concerné. L'objectif là encore est de défendre les salariés au plus près de leur lieu de travail. Il s'agit pour nous d'éviter la mise en place d'un dialogue social à deux vitesses. Avec un dialogue social de qualité dans les sièges des entreprises et un sous-dialogue social dans les établissements ! Pour la CFE-CGC il n'y a pas deux catégories de salariés : quel que soit son lieu de travail, les salariés doivent avoir les même droits et nous en sommes les garants.

Pour garantir un dialogue social efficient, il faut avoir des représentants connectés au terrain, formés, connus et reconnus. Cela passe par le maintien des moyens actuels en terme d'heures de délégations, de formation, mais aussi l'accès à de nouvelles technologies pour pouvoir communiquer plus facilement avec tous les salariés de l'entreprise. Il s'agit aussi pour attirer des talents dans le syndicalisme de faciliter l'accès au parcours syndical et de le valoriser. Une garantie salariale moyenne le temps du mandat n'est pas suffisante, c'est le minimum syndical, mais ce n'est pas ce qui nous permettra d'attirer les meilleurs potentiels.

On a aussi les syndicats que l'on mérite en entreprise...

La CFE-CGC attend donc une vraie reconnaissance du parcours syndical !

La CFE-CGC est prête à envisager la simplification des instances, des sujets de négociations et des calendriers de séances mais la contrepartie doit être triple : maintien des moyens syndicaux actuels, reconnaissance des parcours des militants et association des représentants syndicaux au plus près de la prise de décision et de la définition de la stratégie de l'entreprise.

La CFE-CGC demande donc la mise en place d'administrateurs salariés dans les entreprises de plus de 1000 salariés . Nous demandons que les conseils d'administration comportent un tiers d'administrateurs salariés avec voix délibératives et une représentation cadredans les conseils.

Associer davantage les salariés à la prise de décision, c'est aussi rendre le dialogue social plus mature et faire évoluer la gouvernance des entreprises.

À ce stade, sous réserve des annonces faites par le Premier ministre cet après-midi, le projet du gouvernement semble plus équilibré et ne repart pas de la dernière proposition du Medef mais bien de la feuille de route du ministre du Travail.

La CFE-CGC est donc prudente mais tient à saluer le travail du ministre du Travail et de ses équipes car il y a eu une véritable écoute et une prise en compte des propositions que nous avons portées en vain pendant des mois auprès d'une frange du patronat....

La CFE-CGC est prête à rendre le dialogue social plus efficient pour les salariés, tous les salariés y compris ceux de l'encadrement et les entreprises.

Mais la CFE-CGC refuse de rendre le dialogue social optionnel ou de le brader !

À ce stade, nous attendons des précisions :

- sur l'évolution du nombre d'administrateurs salariés,

- sur le maintien des moyens actuels,

- sur le rôle des suppléants dans les instances,

- sur le maintien des élections sur sigle pour les TPE,

- sur la composition des commissions régionales et des moyens alloués pour qu'elles fonctionnent.

La CFE-CGC attend donc du Premier ministre des annonces pour un dialogue social équilibré en faveur des salariés et des entreprises !

Dossier suivi par : Carole Couvert Présidente Confédérale : carole.couvert@cfecgc.fr

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 12:02

Vous trouverez ci-dessous le dernier numéro de la newsletter Le + syndical :

http://www.cfecgc.org/publications/newsletter-le-plus-syndical/dernier-numero/

Bonne lecture.

Service Communication CFE-CGC

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 11:59
Regards croisés n° 54
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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 16:22

Dès le vote à l’Assemblée Nationale, la CFE-CGC a appelé les sénateurs à faire évoluer, en l’amendant et en l’enrichissant, la loi sur la transition énergétique et la croissance verte. C’est désormais chose faite.

Depuis le début des débats, la CFE-CGC n’a de cesse de rappeler ses priorités pour une transition énergétique responsable. Stratégie bas carbone, compétitivité énergétique, sécurité des approvisionnements, lutte contre le réchauffement climatique… ces impératifs exigent un mix énergétique diversifié, privilégiant les énergies peu ou pas carbonées et adapté à un contexte énergétique mondial instable, loin de l’illusion que crée l’actuel contrechoc pétrolier.

Cette transition énergétique doit être pragmatique, pertinente industriellement à l’heure de l’urgence de la relance industrielle et soutenable financièrement, entre compétitivité énergétique, défense du pouvoir d’achat et relance des investissements. Elle doit avoir un fort contenu en emplois, qualifiés et durables. C’est là la condition de son succès dans la durée et de l’adhésion des français.

Amélioration des dispositifs relatifs à la rénovation thermique des logements, soutien à l’économie circulaire, reconnaissance et préservation de l’atout du parc électronucléaire pour un système énergétique décarboné, réforme de la CSPE et rationalisation du soutien au développement des énergies renouvelables qui n’a pas à ce jour permis la construction de véritables filières industrielles et qui fait exploser la facture énergétique payée par les français… la CFE-CGC considère que les évolutions apportées par les sénateurs vont dans le bon sens.

Les parlementaires ne doivent pas s’arrêter en si bon chemin. S’il a été enrichi, le volet mobilités propres de cette loi gagnerait à aller plus loin et à voir levée l’incohérence avec le développement des autocars de la loi Macron. Il faut tout autant éviter les effets d’aubaine que créeraient des dispositifs prévus par cette loi, entre effacement et concurrence dans l’hydraulique, qui seront finalement payés par les français et ne vont pas dans le sens de l’intérêt général !

La CFE-CGC demande donc aux parlementaires, lors de la prochaine commission mixte paritaire, de conforter les avancées du Sénat et d’aller plus loin dans la rationalisation de la loi. Une loi qui gagnerait à voir ses impacts mieux quantifiés : son coût, son efficacité, son financement, son contenu en emplois et sa déclinaison industrielle, technologique et territoriale. C’est à cette condition que les français pourront adhérer aux ambitions de la transition et en devenir de véritables acteurs.

Contact : Alexandre Grillat secrétaire national en charge du secteur Développement durable, Énergies, Logement, RSE
Tél : 06 85 02 71 20

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 10:47

La CFE-CGC partage l'inquiétude des organisations syndicales françaises et des organisations internationales de salariés et travailleurs, à propos de la remise en question de la liberté syndicale et du droit de grève qu'opère depuis 2012, le groupe des employeurs qui siège à la Conférence internationale du Travail de l'OIT.

Ce droit à la liberté syndicale entériné dans la C87 a toujours été interprété comme étant un droit collectif dans le contexte des relations sociales, qui comprennent le droit de grève.

La remise en cause menace directement la construction d’un socle de droit social commun déjà très disparate suivant les pays.

En France, le principe de la liberté syndicale et le droit de grève est inscrit dans la constitution de 1946 : membre actif de la Confédération Internationale des Cadres (CIC), la CFE-CGC relève que si notre organisation recherchera toutes les solutions visant à résoudre des différents ou des conflits, elle se réserve le recours ultime à la grève à des situations d'une extrême gravité et lors d'une situation dans laquelle l'inacceptable ne peut être accepté.

La CFE-CGC défend vos droits fondamentaux à l’OIT :
Elle sera présente comme chaque année à la Conférence internationale du Travail du 1er au 13 juin 2015. Elle contribuera comme chaque année aux travaux des réunions tripartites et du groupe des travailleurs de l'OIT, en particulier au sein du comité d’application des normes.

Elle y prolongera le présent appel au gouvernement français et aux membres français du groupe des employeurs,

• à convaincre les autres délégations de ne pas remettre en cause des droits fondamentaux qui permettent un équilibre acquis des droits et des normes au travail,

• à porter ce différent juridique devant la Cour de justice Internationale comme le prévoit la constitution de l'OIT, si les réunions du BIT de mars 2015 ne parvenaient pas à faire émerger une solution dans ce sens.

La CFE-CGC défend et travaille à la mise en place d’un pacte social et fiscal européen pour harmoniser, dans le progrès, les niveaux de protection sociale entre les pays adhérents.

Contact : Christophe Lefèvre secrétaire national du secteur Europe et International : 06 03 22 60 63

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 10:41

Madame la Ministre nous a reçus entre 16 h 35 et 17 h 02, accompagnée de son directeur de cabinet adjoint (Yann-Gaël Amghar) et du directeur de la sécurité sociale (Thomas Fatome).

En introduction, elle nous a rappelé son attachement à la Sécurité sociale, qu'elle appréciait le travail de la Sécurité sociale, que certains voudraient casser en ne payant pas leurs cotisations (mais le ministère va les poursuivre en justice). Elle nous a dit aussi que les COG étaient exigeantes et qu'il sera difficile d'atteindre les objectifs sans de gros efforts.

Il y a eu trois déclarations :

  • CGT et FO pour le retrait de la lettre de cadrage et 7% d'augmentation de la valeur du point ;

  • CFTC et CFDT pour l'aménagement de la lettre de cadrage qui doit permettre de prendre en compte les différences entre branches et ne pas pénaliser la négociation générale de l'Institution ;

  • CFE-CGC pour rappeler le poids des mesures sur les cadres et leurs conséquences sur leur santé qui impliquent de demander le retrait de la lettre de cadrage qui obère toute négociation générale.

La Ministre nous a écoutés gentiment et nous a expliqué qu'il fallait regarder l'inflation sur les deux années précédentes et aussi celle prévue pour 2015 et qu'en comparaison les augmentations de RMPP sont largement au-dessus. De plus comme la variation de RMPP est sur deux ans elle croit en la capacité des caisses à la tenir. Comme il s'agit d'un cadre global l'inflation faible fait que les salariés y gagnent. Elle ne voit pas l'intérêt d'un aménagement de sa lettre car elle fixe un cap aux partenaires sociaux et aux caisses nationales de se débrouiller pour que cela marche.

Après le départ de la Ministre, FO fait remarquer qu'elle n'a fait que des réponses politiques qui ne correspondent pas à la demande pratique qu'ils ont formulée, les deux rédacteurs du texte quittent donc la réunion.

Le directeur de la DSS, reprend la main sur la réunion, il réaffirme que le cadrage ne va pas bouger - il est presque trop généreux- mais il indique que lors de son élaboration le ministère a bien en tête les accords de 2004 et le fait que nous ne soyons pas des fonctionnaires, ce qui ne semblait pas être le cas pour la Ministre, selon ses propos préalables mettant en avant les contraintes incontournables pour le secteur public.


Nous avons souligné l'aberration de nous appliquer une mesure RMPP en plus d'un cadrage GVT, déjà contraignant. En effet, les caisses rendent de l'argent tous les ans (donc le GVT le permet) en dépassant les critères RMPP. Nous avons aussi fait remarquer que la RMMP doit obligatoirement augmenter lorsque l'on demande des compétences complémentaires et que celles-ci sont obtenues par des parcours professionnels et donc des augmentations. Nous avons aussi souligné les gains de productivité fait par les différentes branches qui font de la Sécurité sociale un service très rentable. Le directeur de la DSS l'a d'ailleurs admis en indiquant que c'était la raison qui faisait que de nouvelles tâches nous étaient confiées.

Nous avons été écoutés avec intérêt mais la position du ministère ne me semble pas ébranlé du tout.

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Présentation

  • : Le blog de cfecgc.urssafnordpasdecalais
  • : (2ème blog, voir rubrique liens utiles : http://cfecgc.urssafnordpasdecalais.over-blog.com)
  • Contact

Présentation de livres

Le stress des cadres, Bernard Salengro

Cet ouvrage propose des témoignages suivis d'explications et d'analyses donnant des clés pour la compréhension et la prévention des pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises. Les professionnels et membres d'encadrement sont d'autant plus concernés qu'ils sont les plus touchés.  Les entreprises sortiront gagnantes d'une prise en compte de ce phénomène à sa juste réalité en ne pratiquant plus le déni.

Le management par la manipulation mentale
, Bernard Salengro, L'Harmattan, 2006

Bernard Salengro met dans son second ouvrage, l'accent sur des situations vécues comme des manipulations. Par leur sincérité et l'analyse que Bernard Salengro a pu en faire à la lumière des derniers travaux de psychologie, les témoignages poignants publiés dans cet ouvrage donnent de précieuses clés pour la compréhension et la prévention de pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises.

Journal d'un médecin du travail,
 Dorothée Ramaut, édition Le Cherche midi, 2006

Présentation de l'éditeur :
Un adage affirme : " le travail c'est la santé ".  
Réalité ? Peut-être pas. Il s'agit même pour certains d'une véritable torture morale. Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut pendant six ans est un témoignage unique de la détresse et la souffrance psychologique des salariés d'une grande surface. Elle y dénonce un harcèlement " stratégique " et systématique appliqué à l'ensemble de la hiérarchie. Le docteur Ramaut est le premier médecin du travail à rompre le silence trop longtemps gardé sur ces méthodes " contraires aux droits de l'homme ".

Stupeur et tremblements
, d'Amélie Nothomb (roman), Le Livre de poche, 2001

Employée comme interprète au sein d'une entreprise japonaise, l'héroïne se retrouve, après plusieurs incidents, rétrogradée au simple rang de "nettoyeuse de chiottes". Description d'un monde du travail très particulier...

Harcèlement moral dans la vie professionnelle, 
 Marie-France Hirigoyen, Pocket, 2002

Le harcèlement moral au travail est une des violences les plus destructrices qui soient. Le succès du premier ouvrage de Marie-France Hirigoyen, paru en 1998, démontre que chacun d'entre nous est un pour l'acteur ou le témoin de ce phénomène social dont on ignorait jusque-là l'ampleur. Depuis, les témoignages se sont accumulés, de multiples affaires ont éclaté, dans le public ou le privé, un débat permanent s'est instauré dans les médias entre psychologues, chefs d'entreprise, syndicalistes, parties prenantes de ce fléau ordinaire. Riche de quatre années d'expériences et de réflexions nouvelles, Marie-France Hirigoyen, dans ce second ouvrage paru sous le titre original "Malaise dans le travail, harcèlement moral - Démêler le vrai du faux", affine son analyse, poursuit son combat, afin de mieux comprendre et prévenir.

Le harcèlement moral au travail,
 Philippe Ravisy, édition Dalloz-Sirey

Face noire du monde du travail, ce mal n'épargne personne : cadres, employés, fonctionnaires...
De silences en sous-entendus, de brimades en vexations, de déstabilisations en humiliations, le harcèlement s'installe. Aller au travail devient un enfer. La dépression succède à l'incompréhension. Le législateur est heureusement intervenu pour combattre ce fléau avec la mise en place d'un " dispositif anti-harcèlement " : d'un côté, la loi interdit, sanctionne et prévient ; de l'autre, elle protège et facilite la preuve.
L'apport des toutes dernières décisions de justice est aussi essentiel pour déterminer et mettre en cause les responsabilités de chacun, en particulier celle de l'employeur. Philippe Ravisy, l'un des tous premiers avocats à s'être préoccupé du sort des victimes, explique dans ce livre comment faire pour s'en sortir et obtenir réparation. Précis, complet, accessible à tous, il permet de trouver sa solution et de la mettre en œuvre.
 
La persécution au travail, de Heinz Leymann

Ce livre - best-seller en Allemagne et dans les pays nordiques, publié une première fois en France sous le titre « Mobbing » révèle l'étendue d'un vaste fléau. De nombreux salariés sont, sans raison valable, victimes de leurs collègues, de leurs supérieurs hiérarchiques, parfois même de leurs subordonnés coalisés contre eux: on les harcèle, on les met en quarantaine, on les humilie, on tente de les briser par tous les moyens. 
Comment identifier la persécution professionnelle? Comment la combattre? Quels sont les recours dont dispose le salarié? En répondant à ces questions, H. Leymann en appelle à la constitution concrète d'une véritable éthique professionnelle. 

L'open space m'a tuer,  Alexandre des Isnards et Thomas Zuber 
 
Le livre met en scène des tranches de vie en racontant le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d'aujourd'hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. 
Les nouvelles méthodes de management sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l'ivresse des premiers mois s'éloignent de l'entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu'à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d'ôter le masque.

Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE 

Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire ! 

Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.  

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, 

blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.  

L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.  

L’AUTEUR 

Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en 

juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  

 

Osez le dialogue social dans l'entreprise

 

Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible ! 

Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés. 

Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ? 

Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?

Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?

Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ? 

En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises. 

La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social. 

Les rédacteurs : 

Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com). 

Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV. 

Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage. 

François Perrin, journaliste. 

Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités 

du Dialogue Social (RDS), depuis 2005. 

Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS. 

L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité. 

 

(source : www.cfecgc.org) 

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