Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 10:30

La conférence mondiale sur le climat se tient en France à la fin de l’année, dans quelques semaines. Un moment important. Et pourtant, malgré les engagements des pays annoncés depuis cet automne, la route vers la COP 21 reste longue et semée d’embûches pour parvenir à un accord climatique ambitieux. Pour la CFE-CGC, au-delà de la mobilisation des diplomates, des responsables politiques et des entreprises, il y a urgence à mobiliser les citoyens et parmi eux, les salariés. La COP 21 n’est en effet ni une fin en soi ni un point d’arrivée, c’est un point de départ pour une mobilisation citoyenne durable, seule à même de modifier les comportements face à une crise climatique qui est aussi une crise de sens. Ce sont bien avant tout les actions que chacun d’entre nous posera comme citoyen, chef de famille, consommateur, chef d’entreprise ou salarié qui changeront les choses.

Pour la CFE-CGC, cette mobilisation citoyenne passe aussi et surtout par celle des salariés afin de faire vivre le débat climatique au sein des entreprises. Ce sont en effet les salariés qui peuvent de l’intérieur, par leur action dans la gouvernance et le dialogue social, engager leurs entreprises sur la voie de la responsabilité climatique et vérifier qu’elles passent du discours aux actes. C’est dans leur quotidien de salariés et de citoyens qu’ils développeront des comportements respectueux du climat, dans leurs déplacements, sur leur lieu de travail ou dans leurs modes de consommation. Et ils sont au cœur des transitions professionnelles induites par la croissance verte.

Ce rôle central de la mobilisation des salariés, c’est le message que la CFE-CGC tient à porter à l’occasion de la COP 21. C’est aussi le message central du manifeste pour la COP 21 que je vous propose de découvrir.

Alexandre Grillat secrétaire national en charge du secteur Développement durable, Énergies, Logement, RSE

Partager cet article
Repost0
12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 10:43

Une nouvelle réunion de l'Instance nationale de concertation se tiendra le 15 octobre 2015 dans les locaux de l'Ucanss.

Cette séance, consacrée à la branche Recouvrement, portera sur les thèmes suivants :

1. Bilan 1ère année de la COG ;
2. Cadrage de la politique salariale pour 2015 ;
3. Point sur les missions nationales de la branche recouvrement ;
4. Point d'étape du plan santé sécurité.

Conformément à la disposition conventionnelle issue du protocole d'accord relatif au dialogue social, les syndicats peuvent adresser les questions qu’ils souhaitent voir aborder au cours de cette séance.

Vous pouvez nous faire parvenir vos éventuelles questions ou observations en utilisant la rubrique : "Commentez cet article".

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 15:11

La version définitive du procès-verbal de l'INC du 8 juillet 2015 consacrée à la branche Recouvrement est disponible sur le portail de l'Ucanss.

Vous pouvez le consulter en cliquant sur le lien ci-après :

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 14:39

"Cash Investigation" a enquêté sur la santé. En cliquant sur le lien, ci-après, vous accéderez à son reportage :

http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-lundi-14-septembre-2015_1074089.html

Le reportage est résumé comme suit :

Notre système de santé est malade. En 2014, le déficit du seul régime général de la Sécurité sociale atteint près de 10 milliards d’euros. Sylvain Louvet, pour "Cash Investigation" diffusé le lundi 14 septembre 2015 à 23 heures, montre qu’à force de vouloir équilibrer ses comptes, l’hôpital "a troqué le serment d’Hippocrate contre les lois du marché".

Depuis 2007 et le passage à la tarification à l’acte, les hôpitaux sont rémunérés par l’État en fonction du nombre d’actes médicaux accomplis. Résultat, dans certains hôpitaux, on en arrive à opérer des patients qui n’en ont pas vraiment besoin.

La "loi du marché" met aussi à mal le secret médical. Certains établissements de santé ouvrent leurs dossiers médicaux à des cabinets d’optimisation. Certains prestataires privés proposent aux hôpitaux déficitaires de gonfler leurs recettes grâce au "surcodage". Une pratique qui permet aux hôpitaux de se faire rémunérer pour des actes qui n’ont pas été effectués… "Cash Investigation" révèle ces nouvelles fraudes à la Sécurité sociale.

Conflits d’intérêts à tous les étages

Après les hôpitaux, les labos. L’année dernière, la Sécu a remboursé 22 milliards d’euros de médicaments. Une mine d’or pour les firmes pharmaceutiques. L’équipe de "Cash Investigation" a enquêté sur l’un des blockbusters du secteur, le Crestor, un médicament qui permet de lutter contre le cholestérol, et dévoile les stratégies des labos pour convaincre les experts influents et vendre toujours plus.

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 14:36
  1. Quel regard portez-vous sur la mise en œuvre des mesures concernant la branche famille décidées pour 2015 et notamment la modulation du montant des allocations familiales ?

Cette question appelle deux observations :

  • La première, au plan de la politique générale

La politique familiale est considérée, à juste titre, comme l’une des plus grandes réussites de notre Etat providence. Au fil des ans, c’est pourtant le volet de notre protection sociale qui a été le plus radicalement remis en cause dans son ampleur comme dans ses principes. Sur les 85 milliards d’euros versés en 2014 par la Branche Famille, seulement un peu plus de 56 milliards sont affectés à la famille, le surplus à la précarité.

L’année 2015 a été particulièrement noire pour la politique familiale française :

  • Modulation des allocations familiales, qui même si elles sont toujours versées à toutes les familles avec au moins deux enfants, a fortement modifié l’équilibre entre les prestations garantes de l’équité horizontale et les prestations garantes de l’équité verticale. Dorénavant, quasiment aucune prestation familiale n’est indépendante du revenu (c’est encore le cas de la PreParE et du CLCA) ;
  • Modification du congé parental avec une partie obligatoirement réservée au deuxième parent. Cette mesure a fait suite à l’uniformisation du complément libre choix d’activité prévue par le PLFSS 2014 et survenue au 1er avril 2014 qui a eu pour conséquence de diminuer le montant de cette prestation et donc de dissuader les parents qui souhaitaient recourir au congé parental ;
  • Diminution de l’aide à la garde d’enfants (CMG) via l’instauration d’un quatrième plafond de ressources rendant encore plus progressive cette prestation visant pourtant la conciliation des temps de vie professionnelle et vie personnelle ;
  • Diminution du FNAS suite à son rebasage qui met en péril les objectifs de la COG ;
  • Baisse des cotisations familiales, conséquence du Pacte de responsabilité qui, bien qu’elle soit compensée, remet en cause la philosophie et la structure du financement de la branche Famille.

En 2015, ce sont donc pas moins de trois des principes fondamentaux de la branche Famille qui ont été attaqués : la redistribution entre les ménages sans enfant et ceux avec enfants, la conciliation des temps de vie personnelle et vie professionnelle qui favorise le travail des femmes et le financement patronal de la politique familiale. Sans compter que ces mesures ont principalement impacté les familles de la classe moyenne.

  • La seconde, au plan de la rigueur et de la cohérence

Bien que constituant l’une des hypothèses du Haut Conseil de la Famille dans le cadre de ses réflexions sur l’évolution de la politique familiale, cette réforme majeure avait été écartée au moment de l’examen du cadrage de la COG de la Branche Famille avec les partenaires sociaux.

C’est pour cette raison, parmi d’autres, que la CFE-CGC avait donné un avis favorable pour sa signature.

Or, non seulement cette modulation a été mise en place, mais, de surcroit, au prix de nouvelles complexifications du système, en total contradiction avec les engagements de simplifications pris dans la COG.

Les conclusions du rapport conjoint établi par l’IGAS et l’IGF suite à l’audit réalisé en juillet 2015 sur les moyens de la branche sont, à ce point de vue, très explicites.

  1. Quelles doivent être les axes prioritaires d’intervention au titre du FNAS

La COG 2013-2017 affiche un objectif d’augmentation du Fonds National d’Action Sociale de 7,5 % par an soit une dépense annuelle de 6,6 milliards d’euros en 2017 ciblée dans les domaines de la petite enfance (augmentation significative des structures d’accueil du jeune enfant et développement des relais assistant maternel), du soutien à la parentalité, des loisirs des jeunes de 6 à 18 ans et de l’accès aux droits.

Ces ambitions constituaient l’une des raisons qui avait aussi amené la CFE-CGC à donner un avis favorable sur la signature de la COG dans la mesure où les actions prioritaires ainsi définies contribuaient à concilier la vie familiale et la vie professionnelle des familles, l’un des axes de la politique familiale soutenue par la Confédération.

Le bilan à mi-parcours dressé par la CNAF lors de sa conférence de presse de septembre dernier se veut très optimiste sur l’atteinte de ces objectifs.

Mais, il est de fait que le « rebasage » budgétaire annoncé en 2014 a constitué un frein à leur mise en œuvre.

Il semble, par ailleurs, qu’il y ait une distorsion entre ces conclusions et la première partie du bilan publiée de son côté par le Haut Conseil de la Famille dans son rapport sur l’ « Accueil des enfants de moins 3 ans » lequel dénonce la faible création de crèches en 2014.

Si le critère du nombre d’heures de garde, fixé par la COG pour apprécier l’atteinte des objectifs d’accueil, ne rend pas bien compte de l’optimisation des modes de garde et de leur progression, il convient de s’interroger sur l’opportunité d’adapter ce critère.

Conjuguée à la baisse de moyens budgétaires cette problématique ferait perdre toute consistance à des ambitions légitimes et partagées.

  1. Quelles sont, selon vous, les conséquences de la diminution tendancielle de la part des recettes de la CNAF assise sur les salaires ? Comment éviter qu’elle ne fragilise à terme la politique familiale ?

A l’origine, la politique familiale française était entièrement financée par les employeurs puisque les prestations familiales étaient versées sous une double condition : être en activité et avoir des enfants à charge. Si les prestations familiales sont peu à peu devenues universelles puisque la seule condition d’avoir des enfants à charge suffisait, son financement s’est également élargi à d’autres sources notamment des taxes.

Seulement, comme le note le rapport de la MECSS de mai 2014, depuis 2010 le rythme de croissance des recettes de la branche Famille décroit. Les réformes successives ont conduit à la fois à une augmentation de la part des impôts et taxes affectées qui est passée de 0.8% des recettes de la branche Famille en 2005 à 6.6% en 2006 et 12.1% en 2013 mais aussi à une fragilisation des recettes de la branche Famille.

Outre l’aspect historique, le fait que les recettes de la branche Famille dépendent de moins en moins de la masse salariale pose plusieurs problèmes et notamment la pérennité des recettes. En effet, cette pérennité est affectée à la fois par une compensation par le budget de l’Etat fluctuante d’année en année et par le dynamisme inégale entre les recettes fiscales et les cotisations familiales.

Enfin, lorsque l’on étudie le panier de taxes et d’impôts redirigé vers la branche Famille, on se rend compte que ce financement ne répond à aucune logique, contrairement au financement par les cotisations. Ainsi, d’après le rapport de la MECSS déjà cité, les taxes affectées entre 2006 et 2013 à la branche Famille sont issues de l’industrie pharmaceutique, des contrats de santé ou encore des droits sur les tabacs et alcools. Plus ironique, une partie de la taxe sur les salaires revient à la branche Famille … pour compenser la diminution des cotisations familiales assises sur les salaires !

  1. Sous quelles conditions les objectifs fixés par la COG en matière de développement des solutions d’accueil vous paraissent-ils susceptibles d’être atteints : places en EAJE, préscolarisation, développement des métiers de l’accueil, formation et renouvellement des assistants maternels… ?

Les éléments à prendre en compte pour promouvoir le développement de l’accueil des jeunes enfants sont de différentes natures : sociétaux, économiques, géographiques, pédagogiques, budgétaires et partenariaux.

La mise en place des « schémas territoriaux des services aux familles » est à ce point de vue un vecteur précieux en termes d’identification par la branche des besoins spécifiques des familles dans ce domaine selon les régions et les priorités.

Cette approche multi partenariale est de nature à permettre de dégager les axes à privilégier pour promouvoir le développement des solutions d’accueil en correspondance avec les besoins : inexistence de structure d’accueil ou insuffisance de places, insuffisance de personnels dans des structures existantes, de formation de ces personnels, d’aides financières en direction de ces structures d’accueil (en investissement ou en fonctionnement).

En ce qui concerne les aides individuelles en direction des familles, elles doivent être suffisantes pour inciter à l’exercice d’un emploi selon le choix (temps plein ou partiel, horaires ou jours décalés…), équitables selon les modes de garde (structure d’accueil collective ou assistant maternel), et justes sans exclure les classes moyennes.

  1. Quelles solutions apporter aux difficultés d’organisation ou de gestion que peuvent rencontrer certaines CAF ?

Une demande de moyens supplémentaire pérennes a été faite par la CNAF auprès du Ministère des affaires sociales pour faire face au surcroit de travail des CAF. Cette demande est justifiée par des chiffres qui correspondent aux charges réelles des CAF et appréciées selon des données objectives. De plus, cette demande tient compte des gains espérés sur les mesures d’efficience prévues dans les mesures gouvernementales.

La CFE-CGC s’associe, par conséquent, à ces demandes de moyens supplémentaires tout en souscrivant à la nécessité d’accélérer les mesures de simplification.

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 14:34

RETRAITES COMPLEMENTAIRES : LES SOLUTIONS EXISTENT

La réunion de négociation sur les retraites complémentaires du 16 octobre sera déterminante pour l’avenir de l’Agirc et de l’Arrco.

Il est impératif que les partenaires sociaux prennent les mesures qui garantiront l’équilibre de ces régimes.

Pour la CFE-CGC, ces mesures ne seront acceptables qu’à la condition qu’elles ne soient pas un prétexte pour faire disparaître le statut de l’encadrement. La convention collective nationale instituant l’Agirc constitue la seule reconnaissance interprofessionnelle de ce statut. Il serait inacceptable d’y mettre fin sans y substituer préalablement un accord de même niveau.

Il est également inenvisageable de faire supporter la totalité de la charge du rééquilibrage des régimes sur les retraités et sur les salariés , sans la moindre contribution des entreprises.

Les efforts qui seront demandés devront être répartis de manièreéquilibrée.

Les mesures à prendre pour l'équilibre des régimes de retraite doivent s'envisager en plusieurs temps. Il existe des solutions à mettre en oeuvre immédiatement, comme une désindexation modérée des pensions et une sur-revalorisation limitée du salaire de référence qui permettent de résoudre une partie des déséquilibres.

A plus long terme, la mise en œuvre d’abattements temporaires raisonnables et une augmentation des cotisations pourront être envisagées par la CFE-CGC si elles sont concomitantes et qu’elles représentent un effort équivalent des salariés et des entreprises.

Contact CFE-CGC : Serge LAVAGNA – secrétaire national en charge de la protection sociale – serge.lavagna@cfecgc.fr

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 14:33

A l’instar du fonds souverain norvégien, de plus en plus d’investisseurs privilégient l’investissement socialement responsable, voire climatiquement responsable en cette année de COP 21. Selon une étude récente, ce sont sept investisseurs sur dix qui refusent d’investir dans un projet si celui-ci présente un risque environnemental, social ou de gouvernance.

La Responsabilité Sociale des Entreprises n’est donc plus une option pour les entreprises, elle se situe désormais au cœur des enjeux de soutenabilité de leurs business models. A tel point que ce sujet RSE est de plus en plus présent lors des assemblées générales d’actionnaires.

Pour autant, la CFE-CGC considère que la RSE ne se résume pas à l’investissement socialement responsable, à la notation sociale, au reporting extra financier ou à l’image de marque. Pour être créatrice de valeur, toute démarche RSE doit s’ancrer dans le quotidien de l’entreprise et dans la durée. Elle doit irriguer l’ensemble de ses activités, s’intégrer pleinement à sa gouvernance, engager sans détour ses dirigeants et impliquer ceux qui font l’entreprise au quotidien : ses salariés et ses managers.

Dans un contexte marqué par la globalisation des échanges, le règne sans partage de la course à la performance financière et à la création de valeur actionnariale, la dislocation sociale ou l’accélération du temps, la crise de sens que connaissent les entreprises est profonde. Pour la CFE-CGC, le mal être au travail ou encore l’explosion du burn-out en sont les symptômes. Ceux-ci constituent des risques qui doivent être intégrés dans les stratégies des entreprises.

Il y a urgence à redonner du sens au travail, au vivre ensemble au sein de l’entreprise… pour retrouver ce qui crée la valeur sur le long terme : la mobilisation des salariés autour d’un projet. Selon la CFE-CGC, le déploiement d’une démarche RSE bien pensée, c’est Redonner du Sens Ensemble pour refonder l’entreprise.

Cet enjeu de refondation est d’autant plus important que l’économie du 21ème siècle est fondée sur l’innovation et la connaissance qui sont les principaux facteurs de création de valeur et de performance. C’est la capacité à mobiliser les femmes et les hommes, à assurer la cohésion sociale via un dialogue social exemplaire, à entretenir l’engagement et la motivation des salariés mais aussi à attirer et fidéliser les talents qui sera déterminante dans la compétition économique mondiale.

Mettre les salariés au cœur des démarches RSE pour redonner du sens à l’entreprise et enrichir le dialogue social, c’est ce que la CFE-CGC défend depuis de nombreuses années et qui est au cœur du guide qu’elle vient de publier.

La CFE-CGC salue donc la proposition du rapport Combrexelle visant à intégrer la RSE au dialogue social et invite la Ministre du Travail à s’en saisir pour créer les conditions d’une refondation des liens salariés - entreprise.

Dossier suivi par : Alexandre GRILLAT, Secrétaire National Développement Durable, Energies, RSE et Logement (alexandre.grillat@cfecgc.fr)

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 14:31
Regards durables - septembre 2015 -
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 12:48
Evolution des rémunérations pour 2015
Evolution des rémunérations pour 2015
Partager cet article
Repost0
11 septembre 2015 5 11 /09 /septembre /2015 15:36
RPN du 08 septembre 2015
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de cfecgc.urssafnordpasdecalais
  • : (2ème blog, voir rubrique liens utiles : http://cfecgc.urssafnordpasdecalais.over-blog.com)
  • Contact

Présentation de livres

Le stress des cadres, Bernard Salengro

Cet ouvrage propose des témoignages suivis d'explications et d'analyses donnant des clés pour la compréhension et la prévention des pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises. Les professionnels et membres d'encadrement sont d'autant plus concernés qu'ils sont les plus touchés.  Les entreprises sortiront gagnantes d'une prise en compte de ce phénomène à sa juste réalité en ne pratiquant plus le déni.

Le management par la manipulation mentale
, Bernard Salengro, L'Harmattan, 2006

Bernard Salengro met dans son second ouvrage, l'accent sur des situations vécues comme des manipulations. Par leur sincérité et l'analyse que Bernard Salengro a pu en faire à la lumière des derniers travaux de psychologie, les témoignages poignants publiés dans cet ouvrage donnent de précieuses clés pour la compréhension et la prévention de pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises.

Journal d'un médecin du travail,
 Dorothée Ramaut, édition Le Cherche midi, 2006

Présentation de l'éditeur :
Un adage affirme : " le travail c'est la santé ".  
Réalité ? Peut-être pas. Il s'agit même pour certains d'une véritable torture morale. Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut pendant six ans est un témoignage unique de la détresse et la souffrance psychologique des salariés d'une grande surface. Elle y dénonce un harcèlement " stratégique " et systématique appliqué à l'ensemble de la hiérarchie. Le docteur Ramaut est le premier médecin du travail à rompre le silence trop longtemps gardé sur ces méthodes " contraires aux droits de l'homme ".

Stupeur et tremblements
, d'Amélie Nothomb (roman), Le Livre de poche, 2001

Employée comme interprète au sein d'une entreprise japonaise, l'héroïne se retrouve, après plusieurs incidents, rétrogradée au simple rang de "nettoyeuse de chiottes". Description d'un monde du travail très particulier...

Harcèlement moral dans la vie professionnelle, 
 Marie-France Hirigoyen, Pocket, 2002

Le harcèlement moral au travail est une des violences les plus destructrices qui soient. Le succès du premier ouvrage de Marie-France Hirigoyen, paru en 1998, démontre que chacun d'entre nous est un pour l'acteur ou le témoin de ce phénomène social dont on ignorait jusque-là l'ampleur. Depuis, les témoignages se sont accumulés, de multiples affaires ont éclaté, dans le public ou le privé, un débat permanent s'est instauré dans les médias entre psychologues, chefs d'entreprise, syndicalistes, parties prenantes de ce fléau ordinaire. Riche de quatre années d'expériences et de réflexions nouvelles, Marie-France Hirigoyen, dans ce second ouvrage paru sous le titre original "Malaise dans le travail, harcèlement moral - Démêler le vrai du faux", affine son analyse, poursuit son combat, afin de mieux comprendre et prévenir.

Le harcèlement moral au travail,
 Philippe Ravisy, édition Dalloz-Sirey

Face noire du monde du travail, ce mal n'épargne personne : cadres, employés, fonctionnaires...
De silences en sous-entendus, de brimades en vexations, de déstabilisations en humiliations, le harcèlement s'installe. Aller au travail devient un enfer. La dépression succède à l'incompréhension. Le législateur est heureusement intervenu pour combattre ce fléau avec la mise en place d'un " dispositif anti-harcèlement " : d'un côté, la loi interdit, sanctionne et prévient ; de l'autre, elle protège et facilite la preuve.
L'apport des toutes dernières décisions de justice est aussi essentiel pour déterminer et mettre en cause les responsabilités de chacun, en particulier celle de l'employeur. Philippe Ravisy, l'un des tous premiers avocats à s'être préoccupé du sort des victimes, explique dans ce livre comment faire pour s'en sortir et obtenir réparation. Précis, complet, accessible à tous, il permet de trouver sa solution et de la mettre en œuvre.
 
La persécution au travail, de Heinz Leymann

Ce livre - best-seller en Allemagne et dans les pays nordiques, publié une première fois en France sous le titre « Mobbing » révèle l'étendue d'un vaste fléau. De nombreux salariés sont, sans raison valable, victimes de leurs collègues, de leurs supérieurs hiérarchiques, parfois même de leurs subordonnés coalisés contre eux: on les harcèle, on les met en quarantaine, on les humilie, on tente de les briser par tous les moyens. 
Comment identifier la persécution professionnelle? Comment la combattre? Quels sont les recours dont dispose le salarié? En répondant à ces questions, H. Leymann en appelle à la constitution concrète d'une véritable éthique professionnelle. 

L'open space m'a tuer,  Alexandre des Isnards et Thomas Zuber 
 
Le livre met en scène des tranches de vie en racontant le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d'aujourd'hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. 
Les nouvelles méthodes de management sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l'ivresse des premiers mois s'éloignent de l'entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu'à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d'ôter le masque.

Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE 

Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire ! 

Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.  

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, 

blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.  

L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.  

L’AUTEUR 

Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en 

juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  

 

Osez le dialogue social dans l'entreprise

 

Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible ! 

Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés. 

Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ? 

Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?

Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?

Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ? 

En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises. 

La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social. 

Les rédacteurs : 

Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com). 

Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV. 

Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage. 

François Perrin, journaliste. 

Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités 

du Dialogue Social (RDS), depuis 2005. 

Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS. 

L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité. 

 

(source : www.cfecgc.org) 

Recherche