L'ensemble des Organisations Syndicales des Fonctions Publiques ont unanimement décidé de manifester contre les décisions par ordonnances du gouvernement. Votre soutien massif ne pourra que renforcer leurs légitimes revendications.
Je vous invite à rejoindre la manifestation qui démarrera à 14 heures porte de Paris à Lille.
Le responsable sécurité pour la CFE-CGC est Philippe GANTOIS : philippegantois@hotmail.fr Tél : 06 63 43 86 40
Bien à vous,
Raymond ANNALORO
Président de l'Union Régionale CFE-CGC Hauts de France.
Alors que les ordonnances réformant le Code du travail sont désormais connues, François Hommeril, président de la CFE-CGC,
nous explique la position de la Confédération face à ce choc social.
Et, Gérard Mardiné, secrétaire national, nous dit pourquoi la réforme du Code du travail n'aura pas d'incidence sur l'emploi.
25/09/2017 • Toutes les actualités
Réuni ce jour, le 25 septembre 2017, le comité directeur de la CFE-CGC adopte la délibération suivante : les ordonnances travail font peser un risque grave sur la situation des salariés.
Elles facilitent la précarisation et la destruction des emplois et créent les conditions de la dégradation des conditions de travail. Par son déséquilibre en faveur d’une flexibilité incontrôlée, cette loi marque un recul sans précédent qui n’aura aucun impact positif sur l’emploi et l’économie.
La surdité du gouvernement est alarmante et augure mal de la suite des évènements.
Refusant de rester passive sauf à se sentir complice de la dégradation de la situation, la CFE-CGC appelle à un mouvement unitaire et invite l’ensemble des centrales syndicales à réagir selon des modalités dont elles définiront ensemble la nature et la date.
Contact Presse et Institutions :
Pierre Jan : 01 55 30 12 92 - 06 32 05 69 02 / pierre.jan@cfecgc.fr
Veuillez trouver ci-joint le nouveau numéro du Bulletin confédéral, votre lettre d’information bimensuelle. Un numéro de rentrée relooké avec un code couleur spécifique pour chacune des rubriques.
Vous pouvez également consulter ce numéro via ce lien :
http://www.cfecgc.org/content/externals/docs.php?action=open&id=1899
Outre les rubriques habituelles (L’info militante, Focus, Prospectives, Tendances, Agenda, etc.), vous trouverez dans ce n° 32 les suppléments « Regards Economiques », « Regards Durables » et « Regards Protection sociale ».
Des informations proposées par le secteur Économie et protection sociale de la Confédération.
Dorénavant, l’ensemble des publications thématiques « Regards » (Économiques, Emplois, Protection sociale, Logement…) seront intégrées au Bulletin confédéral.
Vous pouvez par ailleurs retrouver l’intégralité des numéros du Bulletin confédéral et des différents « Regards » thématiques sur l’Intranet confédéral.
Service Communication CFE-CGC
05/09/2017 • Toutes les actualités
Rendu public le jeudi 31 août, le contenu détaillé des ordonnances confirme les pires craintes que l’on pouvait avoir sur l’ampleur et la violence de l’attaque du gouvernement contre le droit du travail.
Au-delà de ce qui était connu ou attendu, la CFE-CGC continue d’examiner point par point ce que révèle ce texte de 160 pages, en s’interrogeant sur la logique qui consiste à prétendre soutenir l’emploi en renforçant les moyens de le détruire. Clarifiant ses intentions, le gouvernement assouplit partout les règles relatives au licenciement qu’il soit individuel ou collectif, de nature économique ou non. Pire : il renvoie à la charge du salarié le moyen de garantir ses droits contre les abus.
La fusion forcée des instances représentatives du personnel contre la volonté des acteurs de l’entreprise et les moyens entravés du recours à l’expertise symbolisent, pour la CFE-CGC, l’aveu ultime de la vraie cible poursuivie par le projet de loi : l’affaiblissement des corps intermédiaires.
Des avancées sur la reconnaissance de la discrimination syndicale, la prise en compte des parcours syndicaux ou encore l’accès au télétravail n’équilibrent en rien la perspective de diminution des moyens donnés pour un dialogue social constructif et durable.
La CFE-CGC ne s’associe pas au mouvement du 12 septembre initié unilatéralement avant l’été. Elle appelle l’ensemble des organisations syndicales à se rapprocher pour partager leurs évaluations sur les risques que ce projet de loi fait peser sur les salariés et sur l’économie. C’est dans ce cadre que le comité directeur confédéral de la CFE-CGC a réaffirmé la nécessité de travailler ensemble à des moyens d’action et de communication unitaires, au-delà des spécificités que chacun reflète de la diversité et de la force de notre modèle social.
La CFE-CGC est en prise permanente avec la « réalité de terrain » que le gouvernement nous objecte à l’appui de son projet. C’est l’ensemble des sections syndicales CFE-CGC qui témoignent de la difficulté du quotidien et des craintes pour l’avenir. C’est avec ses sections syndicales, avec ses fédérations rassemblées, que la CFE-CGC continuera son devoir d’informer l’opinion sur les risques de désordre social que fait peser ce projet de loi. C’est dans les entreprises que la CFE-CGC poursuivra son développement pour soutenir et défendre les intérêts des salariés qui restent la première richesse de l’entreprise.
La volonté de la CFE-CGC de participer au dialogue qui anticipe et accompagne toute réforme ne faiblit pas. Et nous saurons, comme toujours, répondre présents à toute sollicitation du gouvernement pour travailler à construire et mettre œuvre les réformes dont notre pays a besoin. La CFE-CGC est aujourd’hui telle qu’elle a toujours été : libre et indépendante, critique et constructive, réaliste et inventive.
Pierre Jean - Relations Presse et institutionnelles
Tél. : 01 55 30 12 92 / 06 32 05 69 02
pierre.jan@cfecgc.fr
Madame, Monsieur le Président,
Madame, Monsieur le Secrétaire général,
Je vous informe que l’avenant portant prorogation du protocole d'accord relatif au travail à distance conclu le 21 juin 2017, a été agréé par le Ministère le 18 juillet 2017.
Je vous en souhaite bonne réception, et vous prie d’agréer, Madame, Monsieur le Président, Madame, Monsieur le Secrétaire général, l'expression de ma considération distinguée.
LE DIRECTEUR DE L'UCANSS
Une réunion de l’Instance nationale de Concertation s'est tenue le vendredi 30 juin 2017 à 14 heures dans les locaux de l'UCANSS.
Cette séance a été consacrée à la branche Recouvrement et a porté sur le thème suivant :
Transformation de la DSI de la Branche Recouvrement
Le compte rendu de la réunion sera disponible ultérieurement.
La CFE-CGC entend soutenir l’encadrement , acteur majeur de l’organisation et de l’utilisation du télétravail, dans la mise en œuvre de ce mode d’organisation du travail.
Trouver un équilibre entre souplesse dans l’organisation de son travail et nécessité de sauvegarder un collectif de travail, est un impératif qui nourrit la philosophie de la CFE-CGC sur le télétravail.
La CFE-CGC affirme que des évolutions sont nécessaires sur la définition du télétravail, sur la mesure de la charge mentale de travail, ainsi que sur la formation des acteurs et l’organisation que cela sous-tend.
Plus particulièrement, il est indispensable d’accompagner l’encadrement de proximité dans la mise en place opérationnelle du télétravail (maintient d’un collectif de travail, management à distance, …), afin qu’il puisse assumer son rôle de responsable hiérarchique et d’animation.
Par ailleurs, la CFE-CGC ne transige pas avec la santé des salariés et s’oppose au fractionnement des temps de repos. Elle propose de négocier une plage de travail élargie qui permette le fractionnement du temps de travail.
Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC porte plus particulièrement les préconisations suivantes issues de la concertation :- La clarification de règles juridiques applicables au télétravail,- L’articulation entre télétravail régulier et occasionnel,- L’organisation du temps de travail,- L’impact sur l’encadrement de proximité, et la nécessité de relations basées sur la confiance.Au-delà de ces éléments qui ont fait consensus durant la concertation, la CFE-CGC propose dans le document de synthèse« Télétravail, s’organiser autrement », ses positionnements.
La CFE-CGC réitère par ailleurs son souhait de voir s’ouvrir une négociation interprofessionnelle sur le télétravail, qui n’est qu’une marque visible de l’évolution numérique de notre économie sur notre façon de travailler.
La HAS vient de sortir une analyse du burn-out remarquable par sa méconnaissance du problème !Le concept du burn-out aurait deux défauts principaux :
- Ce n’est pas une maladie spécifique avec un marqueur biologique spécifique, c’est un syndrome,
- Il existe des facteurs personnels qui peuvent influer sur son apparition.
Pour la CFE-CGC ces deux arguments sont irrecevables, en effet :
- La première maladie professionnelle au tableau est un syndrome : anémie, colique au plomb, pathologies neurologiques et maladies rénales…
- Les facteurs personnels existent pour un grand nombre de pathologies professionnelles.
Mettre en avant les facteurs personnels c’est faire un pas vers la déconstruction du principe de la présomption d’origine : un cancer chez un travailleur de l’amiante pourrait être dû au tabac…Demain, comme pour le burn-out, les salariés devront apporter la preuve que leur pathologie professionnelle est essentiellement due au travail.Le burn-out existe, nous l’avons rencontré, il fait le lit des arrêts de travail longue durée et des reconnaissances en invalidité maladie (financées par la collectivité) mais aussi de l’inaptitude et de la perte d’emploi.Curieusement le gouvernement belge l’a introduit dans son Code du travail, il existerait donc mais uniquement chez nos voisins… ?Inscrire le burn-out sur le tableau des maladies professionnelles est une nécessité pour des raisons essentielles :
- C’est rendre justice aux victimes,
- C’est faire assumer le coût aux entreprises qui le génèrent. Les pathologies psychiques liées au travail coûtent 617 milliards d'euros aux européens,
- C’est faire gagner de la compétitivité aux entreprises : 13 euros de retour d’investissement pour chaque euro investi dans la prévention des risques psychosociaux (rapport EU-OSHA),
- C’est obliger les entreprises à s’attaquer enfin à la prévention de l’épuisement professionnel. Elles s’abritent pour l’instant sous le parapluie des facteurs personnels tendu par la HAS et offrent gracieusement à leurs salariés des séances d’ostéopathie... La surcharge de travail, les horaires à rallonge des forfait-jours, le ranking... Sous le tapis de l’Assurance maladie !!!!
Pour la CFE-CGC la priorité n’est pas de panser les plaies mais de prendre, enfin des mesures de prévention du burn-out.Pierre Jan - Relations Presse et institutionnellesE-Mail : pierre.jan@cfecgc.fr
Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE
Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire !
Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.
Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie,
blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.
L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.
L’AUTEUR
Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en
juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Osez le dialogue social dans l'entreprise
Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible !
Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés.
Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ?
Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?
Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?
Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ?
En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises.
La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social.
Les rédacteurs :
Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com).
Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV.
Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage.
François Perrin, journaliste.
Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités
du Dialogue Social (RDS), depuis 2005.
Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS.
L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité.
(source : www.cfecgc.org)