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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 14:49

Alors que la demande d’aides pour les personnes handicapées est en ce moment plus importante, le gouvernement décide de ponctionner 29 millions d’euros dans l’AGEFIPH, caisse qui sert à financer les aides pour le handicap !

Cet acte est grave car il diminue les moyens de ce fond pour les personnes handicapées qui cherchent un emploi ou qui veulent le conserver.

Une telle décision s’assoit aussi sur l’idée que cette cotisation des entreprises est une participation à l’action pour le handicap, une façon d'intégrer le handicap dans la vie de l'entreprise.

Une telle ponction est le signe d’un mépris du ministère du travail vis-à-vis des textes statutaires de ce fonds qui ne permettent pas ce genre de cavalcade financière !

La CFE-CGC tire la sonnette d'alarme face à une remise en cause de ce qui fonctionne et qui est utile pour l'intérêt de tous, tout cela pour venir combler des déficits par ailleurs.
Mais quelles sont donc les priorités? Pas le handicap a priori!

La CFE-CGC a voté contre ce prélèvement le 11 septembre 2014.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 14:47


Les déclarations toujours plus provocatrices et peu responsables du MEDEF laissent penser que le patronat français est bien peu représenté à sa juste valeur.

En tant que présidente de la CFE-CGC, je rencontre chaque semaine sur le terrain des entreprises innovantes qui ont pour seule préoccupation d'augmenter le carnet de commandes en cherchant des financements pour assurer une montée en gamme de leur outil de production, en investissant dans la recherche et dans l'innovation. Celles-ci ne vous parlent pas du temps de travail, des jours fériés parce que ces entreprises dialoguent avec les salariés, avec les organisations syndicales, parce qu’elles ont en commun l'intérêt de l'entreprise.

Cela pose la question fondamentale de la représentativité patronale. Avec qui négocie-t-on aujourd'hui ?
Je ne vais pas rentrer dans ce jeu peu subtil et contre-productif de la provocation, mais nous n'aborderons pas la négociation sur la modernisation du dialogue social avec des interlocuteurs qui sont peu enclins au dialogue et qui ne représentent qu'eux-mêmes, avec des interlocuteurs qui demandent un pacte de responsabilité sans ne vouloir en assumer aucune, à des interlocuteurs qui demandent toujours plus de subventions, déjà 40 milliards d'aides avec le pacte. En face les classes moyennes viennent de voir augmenter leurs impôts de 4,33 milliards.

Quel est-ce patronat ? Est-ce décent de la part du patronat de demander toujours plus aux salariés, et plus particulièrement à l’encadrement et aux classes moyennes ?

Pour la CFE-CGC c'est clairement non. Stop à la surenchère permanente !

Il est temps que le patronat assume sa responsabilité, celle de gérer une entreprise et de la rendre compétitive.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 14:46

Alain Giffard, secrétaire national en charge du secteur Économie et Industrie vous prie de prendre connaissance de l’information suivante :

Vous venez de recevoir votre avis d'imposition, ce qui n'est pas une bonne surprise.

Pour étayer nos demandes récurrentes auprès des pouvoirs publics pour une réforme de la fiscalité équitable, nous souhaitons savoir si vous êtes concernés par ces hausses d'impôts
et surtout comment vous allez faire face à cette dépense.

Nous vous proposons un petit sondage, totalement anonyme, qui vous permettra de nous communiquer ces informations indispensables.

Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous, cela ne prend que quelques minutes :

http://www.keysurvey.fr/f/693049/3d21/

Nous vous remercions de l'intérêt que vous porterez à cette enquête.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 14:44

Alors que les auditions à l’Assemblée nationale viennent de démarrer, la CFE-CGC demande aux parlementaires d’enrichir et d’améliorer le projet de loi pour que la France dispose d’une transition énergétique qui soit à la fois responsable, pragmatique et soutenable.

Le dernier rapport de Jean Jouzel sur les conséquences du réchauffement climatique en France conforte la CFE-CGC dans sa conviction : la transition énergétique ne fera sens que si elle répond à plusieurs impératifs. L’impératif climatique d’une stratégie bas carbone, l’impératif économique de compétitivité énergétique, l’impératif industriel du développement des filières, l’impératif social de création d’emplois durables et enfin l’impératif de sécurité des approvisionnements.

La CFE-CGC ne cesse de défendre une transition énergétique qui repose sur une stratégie bas carbone alliant un mix énergétique diversifié et faiblement carboné avec une évolution des modes de consommation, plus sobres, plus intelligents et moins carbonés.

La CFE-CGC salue donc la priorité donnée par le projet de loi à l’efficacité énergétique avec l’accent mis sur la rénovation thermique des bâtiments et le développement des véhicules propres. Cette ambition doit être complétée de politiques de mobilité durable et d’aménagement du territoire plus ambitieuses.

Si la CFE-CGC partage les principes qui sous-tendent la loi et souligne les dispositifs de pilotage tels que la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie comme la promotion de l’économie circulaire, elle regrette la faiblesse du texte sur ses volets financement et impacts socio-économiques.

La CFE-CGC reste en outre réservée sur certaines des dispositions du projet de loi, peu cohérentes avec ses ambitions. C’est tout d’abord la mise en concurrence déguisée de l’hydraulique qui ne présente pas de lien direct avec les objectifs de la loi. C’est ensuite le plafonnement a priori de la production électronucléaire qui n’est cohérent ni avec une programmation pluriannuelle de l’énergie corrélée à la stratégie bas carbone, ni avec les enjeux de compétitivité énergétique et de lutte contre la précarité énergétique.

La CFE-CGC rappelle enfin que la réussite de la transition énergétique repose sur l’adhésion du plus grand nombre, et en particulier des salariés. La loi gagnerait donc à intégrer une composante sociale forte, à davantage préparer les transitions professionnelles et à favoriser les investissements industriels comme les innovations technologiques, à même de soutenir la reconquête industrielle du pays et la création d’emplois durables à forte valeur ajoutée.

Fortes de ces convictions, la CFE-CGC livrera ses analyses et propositions lors des auditions prévues cette semaine. Par les amendements qu’elle proposera aux parlementaires, elle contribuera à enrichir et à améliorer ce projet de loi.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 14:41

Vous pouvez la visualiser en suivant ce lien.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:46

La prochaine réunion de l'Instance nationale de concertation (INC) aura lieu le jeudi 2 octobre dans les locaux de l'Ucanss.

Cette séance sera consacrée à la branche Recouvrement et portera sur les thèmes suivants :

1. Bilan du SDRH 2011/2013 et orientations du SDRH 2014/2017 ;

2. Bilan provisoire des négociations des contrats pluriannuels de gestion ;

3. Point de situation sur le SDSI 2014/2017 (schéma directeur des systèmes d'information) de la branche Recouvrement ;

4. Bilan de la cellule d'écoute de la branche Recouvrement ;

5. Point d'étape concernant la mise en œuvre du plan santé-sécurité et conditions de travail de la branche Recouvrement.

Vous pouvez utiliser la rubrique "Commenter cet article" pour faire parvenir vos questions.

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:42

En réservant sa première visite officielle à une SCOP, le ministre de l’Économie a vanté l’esprit coopératif et défendu une meilleure participation des salariés dans les entreprises.

La CFE-CGC salue le lancement d’un débat autour de positions qu’elle défend depuis plusieurs mois. Elle demande au ministre maintenant de passer du discours aux actes.

Lors de son premier déplacement depuis sa nomination, le ministre de l’Économie a visité l’une des plus importantes SCOP de France. En vantant « la participation de tous au capital, aux décisions comme un des moyens de réussir », il n’a pas hésité à faire la promotion de l’esprit coopératif. En affichant sa volonté « d’améliorer la participation des salariés dans les entreprises », gage « d’efficacité, de compétitivité et de justice », il n’a pas non plus hésité à rappeler « l’idée qu’il se fait de l’entreprise » : une « collectivité humaine ».

La CFE-CGC salue des propos ministériels qui mettent dans le débat public les positions qu’elle défend inlassablement depuis de nombreuses années comme les propositions qu’elle a faites dans le cadre du pacte de responsabilité.

Préparer l’avenir du pays et créer des emplois durables, c’est la priorité de la CFE-CGC. Cela suppose d’inventer l’entreprise du 21ème siècle et de faire évoluer la gouvernance d’entreprise, loin du modèle d’entreprise basée sur la création de valeur actionnariale qui conduit aux excès de la financiarisation des entreprises et à privilégier les dividendes à l’investissement. La CFE-CGC défend au contraire la priorité donnée à l’investissement productif et dans le capital humain, l’innovation sociale et managériale, un réel dialogue économique et social et un meilleur partage des richesses.

La CFE-CGC demande donc au gouvernement d’aller plus loin dans la présence des salariés au sein des conseils d’administration des entreprises, comme le fit Louis Gallois en 2012 et comme le propose désormais France Stratégie. Après avoir soutenu la loi sur l’économie sociale et solidaire, la CFE-CGC propose de davantage s’inspirer du modèle coopératif et du mutualisme pour créer un modèle d’entreprise durable, basé sur une gouvernance plus responsable et un lien refondé avec les salariés, modèle particulièrement adapté aux entreprises gérant des infrastructures ou des services publics.

Ces convictions, la CFE-CGC les a portées lors de la dernière conférence sociale. Elles sont au cœur de la lettre ouverte qu’elle a adressée fin juin au président de la République.
Elle compte bien les présenter au ministre de l’Économie pour qu’il passe maintenant du discours aux actes
!

http://www.cfecgc.org/actualite/gouvernement-d-entreprise/esprit-cooperatif-participation-des-salaries-hellip-monsieur-le-ministre-chiche/

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:40

La CFE-CGC le répète depuis plusieurs mois, le logement est au cœur du combat pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la compétitivité. Si le plan de relance du logement annoncé vendredi dernier va dans le bon sens, la CFE-CGC demande au Premier ministre de transformer l’essai.

Alors que la construction de logements neufs poursuit sa dégringolade avec le risque de voir le nombre de logements construits cette année inférieur à 300 000 unités, niveau plancher jamais atteint depuis 1998, la CFE-CGC salue l’engagement du gouvernement à redresser la barre, à enrayer la chute et à remettre la politique Logement sur les bons rails.

Relancer la construction de logements, c’est participer à la lutte contre les prix élevés du logement qui pèsent chaque jour davantage dans le budget des Français. Simplification des normes, adaptation des règles d’urbanisme, libération du foncier… les mesures annoncées vont dans le bon sens. La CFE-CGC est donc satisfaite de voir que les messages qu’elle passe inlassablement depuis plusieurs mois ont été entendus.

Personne ne doit oublier que construire, c’est également soutenir l’emploi, au nom du lien emploi-logement cher à la CFE-CGC. Assurer la disponibilité des logements dont les salariés ont besoin, c’est faciliter l’embauche, c’est favoriser la mobilité professionnelle, c’est donc contribuer à la compétitivité du pays. Construire des logements, c’est aussi soutenir un secteur d’activité qui est au cœur de l’activité économique du pays.

Avec l’annonce de mesures favorables à l’investissement immobilier locatif, les professionnels de la construction et de l’immobilier semblent avoir été entendus. La CFE-CGC attend désormais du Premier ministre qu’il entende les salariés, et en particulier ceux de l’encadrement.

Elle attend ainsi que l’Etat soutienne Action Logement dans sa volonté de pleinement participer à la construction de logements intermédiaires et de favoriser l’accession à la propriété des salariés. Pour y parvenir, l’Etat doit donc préserver la capacité d’Action Logement à agir. C’est là un des enjeux de la négociation en cours entre l’Etat et les partenaires sociaux d’Action Logement.

Contact : alexandre.grillat@cfecgc.fr

http://www.cfecgc.org/actualite/logement/le-premier-ministre-doit-transformer-l-essai-pour-remettre-la-politique-logement-sur-les-bons-rails/

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 09:38

Le Conseil Constitutionnel vient d’invalider la baisse dégressive entre 1 SMIC et 1.3 SMIC des cotisations salariales d’assurance maladie et d’assurance vieillesse qui avait pour conséquence de créer une différence de traitement entre les différents niveaux de salaires.

La CFE-CGC salue cette décision.

Nous avions dénoncé dès le mois d’avril cette mesure qui visait à créer un barème progressif et non plus proportionnel au salaire pour les cotisations d’assurances sociales et qui conduisait à relâcher le lien entre les cotisations versées et les droits sociaux. Par ailleurs, ce barème progressif remettait en cause l’équilibre du pacte qui fonde notre modèle social.
Le pacte de responsabilité et de solidarité que nous avons refusé de signer comportait 41 milliards de mesures en faveur des entreprises et seulement 5 milliards de mesures présentées comme favorables au pouvoir d’achat des plus modestes.
Le déséquilibre déjà évident du pacte de responsabilité et de solidarité s’en trouve aggravé pour un montant d’environ 2.5 milliards en défaveur des ménages.

Pour la CFE-CGC, la hausse de l’activité économique passera obligatoirement par un soutien renforcé aux ménages.

C’est pourquoi il devient d’autant plus urgent de redonner du pouvoir d’achat aux salariés, aux agents de la fonction publique et notamment aux classes moyennes.

Le Premier Ministre Manuel Valls a pris l’engagement lors de la conférence sociale 2014 de diminuer les impôts des ménages des classes moyennes pour soutenir le pouvoir d’achat et la croissance.
Nous attendons maintenant avec impatience la réalisation de ces promesses.

Contact : franck.mikula@cfecgc.fr @FranckMikula

http://www.cfecgc.org/actualite/economie-fiscalite/un-pacte-de-responsabilite-et-de-solidarite-qui-doit-etre-reequilibre-de-facon-urgente/

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 10:43

Le procès-verbal de l'INC du 4 juin 2014 consacrée à la branche Recouvrement est disponible sur le portail de l'Ucanss.

Vous pouvez le consulter en empruntant les chemins d'accès suivants :

- sur l'espace "Dialogue social" : INC/Procès verbaux/Année 2014/Procès verbal du 4 juin 2014 (ACOSS).
- sur l'espace "Ressources humaines" : Services aux organismes/Ressources Humaines/Instances Paritaires/les INC/Procès verbaux/Année 2014/Procès verbal du 4 juin 2014 (ACOSS).

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Présentation

  • : Le blog de cfecgc.urssafnordpasdecalais
  • : (2ème blog, voir rubrique liens utiles : http://cfecgc.urssafnordpasdecalais.over-blog.com)
  • Contact

Présentation de livres

Le stress des cadres, Bernard Salengro

Cet ouvrage propose des témoignages suivis d'explications et d'analyses donnant des clés pour la compréhension et la prévention des pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises. Les professionnels et membres d'encadrement sont d'autant plus concernés qu'ils sont les plus touchés.  Les entreprises sortiront gagnantes d'une prise en compte de ce phénomène à sa juste réalité en ne pratiquant plus le déni.

Le management par la manipulation mentale
, Bernard Salengro, L'Harmattan, 2006

Bernard Salengro met dans son second ouvrage, l'accent sur des situations vécues comme des manipulations. Par leur sincérité et l'analyse que Bernard Salengro a pu en faire à la lumière des derniers travaux de psychologie, les témoignages poignants publiés dans cet ouvrage donnent de précieuses clés pour la compréhension et la prévention de pratiques de harcèlement moral au sein des entreprises.

Journal d'un médecin du travail,
 Dorothée Ramaut, édition Le Cherche midi, 2006

Présentation de l'éditeur :
Un adage affirme : " le travail c'est la santé ".  
Réalité ? Peut-être pas. Il s'agit même pour certains d'une véritable torture morale. Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut pendant six ans est un témoignage unique de la détresse et la souffrance psychologique des salariés d'une grande surface. Elle y dénonce un harcèlement " stratégique " et systématique appliqué à l'ensemble de la hiérarchie. Le docteur Ramaut est le premier médecin du travail à rompre le silence trop longtemps gardé sur ces méthodes " contraires aux droits de l'homme ".

Stupeur et tremblements
, d'Amélie Nothomb (roman), Le Livre de poche, 2001

Employée comme interprète au sein d'une entreprise japonaise, l'héroïne se retrouve, après plusieurs incidents, rétrogradée au simple rang de "nettoyeuse de chiottes". Description d'un monde du travail très particulier...

Harcèlement moral dans la vie professionnelle, 
 Marie-France Hirigoyen, Pocket, 2002

Le harcèlement moral au travail est une des violences les plus destructrices qui soient. Le succès du premier ouvrage de Marie-France Hirigoyen, paru en 1998, démontre que chacun d'entre nous est un pour l'acteur ou le témoin de ce phénomène social dont on ignorait jusque-là l'ampleur. Depuis, les témoignages se sont accumulés, de multiples affaires ont éclaté, dans le public ou le privé, un débat permanent s'est instauré dans les médias entre psychologues, chefs d'entreprise, syndicalistes, parties prenantes de ce fléau ordinaire. Riche de quatre années d'expériences et de réflexions nouvelles, Marie-France Hirigoyen, dans ce second ouvrage paru sous le titre original "Malaise dans le travail, harcèlement moral - Démêler le vrai du faux", affine son analyse, poursuit son combat, afin de mieux comprendre et prévenir.

Le harcèlement moral au travail,
 Philippe Ravisy, édition Dalloz-Sirey

Face noire du monde du travail, ce mal n'épargne personne : cadres, employés, fonctionnaires...
De silences en sous-entendus, de brimades en vexations, de déstabilisations en humiliations, le harcèlement s'installe. Aller au travail devient un enfer. La dépression succède à l'incompréhension. Le législateur est heureusement intervenu pour combattre ce fléau avec la mise en place d'un " dispositif anti-harcèlement " : d'un côté, la loi interdit, sanctionne et prévient ; de l'autre, elle protège et facilite la preuve.
L'apport des toutes dernières décisions de justice est aussi essentiel pour déterminer et mettre en cause les responsabilités de chacun, en particulier celle de l'employeur. Philippe Ravisy, l'un des tous premiers avocats à s'être préoccupé du sort des victimes, explique dans ce livre comment faire pour s'en sortir et obtenir réparation. Précis, complet, accessible à tous, il permet de trouver sa solution et de la mettre en œuvre.
 
La persécution au travail, de Heinz Leymann

Ce livre - best-seller en Allemagne et dans les pays nordiques, publié une première fois en France sous le titre « Mobbing » révèle l'étendue d'un vaste fléau. De nombreux salariés sont, sans raison valable, victimes de leurs collègues, de leurs supérieurs hiérarchiques, parfois même de leurs subordonnés coalisés contre eux: on les harcèle, on les met en quarantaine, on les humilie, on tente de les briser par tous les moyens. 
Comment identifier la persécution professionnelle? Comment la combattre? Quels sont les recours dont dispose le salarié? En répondant à ces questions, H. Leymann en appelle à la constitution concrète d'une véritable éthique professionnelle. 

L'open space m'a tuer,  Alexandre des Isnards et Thomas Zuber 
 
Le livre met en scène des tranches de vie en racontant le quotidien pas toujours glorieux des jeunes cadres des années 2000. Fini le jeune ambitieux des années 1980. Le trentenaire d'aujourd'hui prend ses RTT, ses congés, et pense que la vraie vie est ailleurs. Réussir sa vie et sa carrière semblent devenus deux objectifs antinomiques. 
Les nouvelles méthodes de management sont peut-être alléchantes sur le papier, mais carbonisent vite les jeunes recrues qui, passée l'ivresse des premiers mois s'éloignent de l'entreprise. Malaises vagaux sur le lieu de travail, dépendance médicamenteuse, dépression, départ du jour au lendemain de jeunes bardés de diplômes pour une ONG humanitaire : les jeunes cadres dynamitent. Jusqu'à présent, ils continuaient à faire bonne figure. Avec ce livre, ils décident enfin d'ôter le masque.

Petit traité contre le sexisme ordinaire de Brigitte GRESY
LE LIVRE 

Entrons en résistance ordinaire contre le sexisme ordinaire ! 

Ce que l’auteur nomme « sexisme ordinaire » ne relève ni de la discrimination ni de l’inégalité avérée pour lesquelles il existe des lois. Il s’agit de tous ces petits signes de la vie de tous les jours, ces minuscules blessures, mots et signes de condescendance, de rejet, de paternalisme qui infantilisent souvent les femmes sans qu’elles sachent comment y faire face.  

Dans les relations de travail, entre collègues, face aux cadres dirigeants ou quand elle est supérieure hiérarchique, une femme rencontre quotidiennement ce qui fait le gisement du sexisme ordinaire : condescendance, dénigrement, obstruction, exclusion, fausse courtoisie, 

blagues douteuses. A travers un certain nombre d’anecdotes prises sur le vif, l’auteur débusque avec passion mais aussi humour, ce qui entrave, blesse, contrarie ou bloque le comportement des femmes et les rend parfois impuissantes à réagir. Et elle propose une sorte de boîte à outils personnelle pour mener des opérations de résistance au quotidien. Le propos est ici celui de la connivence, de l’invitation au jeu si important de la négociation pour ne pas perdre la face et ne pas faire perdre la face à l’autre, et pour aider à tracer son chemin face aux stéréotypes et à la guerre larvée de l’égalité.  

L’auteure renvoie à un site WWW.sexismeordinaire.com pour qu’hommes et femmes racontent leurs propres histoires vécues dans leur milieu de travail.  

L’AUTEUR 

Brigitte Grésy, énarque et agrégée de grammaire, a été directrice de cabinet de la ministre de l’égalité professionnelle et de la parité. Elle est actuellement inspectrice générale des affaires sociales, rapporteure de la commission sur l’image des femmes dans les médias et a remis en 

juillet dernier au ministre du travail un rapport sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  

 

Osez le dialogue social dans l'entreprise

 

Faire du dialogue social un levier de la performance globale de l’entreprise en prenany en compte les attentes des salariés, c’est possible ! 

Qui a dit que le dialogue social était bloqué en France ? Tous les jours, dans des entreprises, même en temps de crise, dirigeants et syndicalistes discutent, négocient et trouvent des solutions nouvelles alliant performance globale de l’entreprise et prise en compte des attentes des salariés. 

Comment formaliser le dialogue social dans une PME en croissance ? 

Comment mettre en oeuvre l’accès des personnes handicapées à l’emploi ?

Comment anticiper les besoins de formation des salariés pour sécuriser leurs parcours professionnels et développer l’entreprise ?

Comment concilier droit des saisonniers et qualité du service touristique ? 

En neuf cas d’entreprises de tailles et de secteurs variés, cet ouvrage donne la preuve par l’exemple que le dialogue social est bénéfique pour les salariés comme pour la performance durable des entreprises. 

La parole y est donnée à des dirigeants et syndicalistes qui racontent sans fard les réalités de leur dialogue social. 

Les rédacteurs : 

Marie-Noëlle Auberger, consultante et rédactrice dans le domaine des relations sociales, de la gouvernance et de la responsabilité sociétale des entreprises.(www.gestionattentive.com). 

Nicolas Duffour, journaliste, conseil en communication, animateur de débats et colloques, présentateur d’IPSOS TV. 

Dominique-Anne Michel, journaliste, réalisatrice, conseil et formatrice en communication. Coordinatrice éditoriale de l’ouvrage. 

François Perrin, journaliste. 

Jean-Paul Guillot est docteur d’État es sciences économiques. Créateur, dirigeant et administrateur d’entreprises, il est président de Réalités 

du Dialogue Social (RDS), depuis 2005. 

Carmen Rubia est diplômée du Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes. Directrice adjointe des relations extérieures du groupe Aprionis, elle est responsable du groupe de communication de RDS. 

L’association RDS réunit des entreprises, des structures publiques et l’ensemble des organisations patronales et syndicales représentatives au plan national. Lieu d’échanges ouvert, elle s’attache à promouvoir un dialogue social de qualité. 

 

(source : www.cfecgc.org) 

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